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Citations sur Winter (119)

Aujourd’hui, la matinée est venteuse et chaude, les herbes sont presque couchées à plat. Il n’y a rien de plus excitant que le vent. Si, un nouvel amour — et puis le vent. Mais le vent a toujours été là. Avant même de connaître l’amour, vous connaissiez le vent. Le vent était capable de vous griser quand vous étiez petit, et il le peut encore, et ne s’en privera pas.
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Si le bonheur ne coutait rien, ça ne vaudrait pas la peine de le posséder.
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...pour ce qui est de quitter certaines choses afin de pouvoir en examiner d'autres, Jim Harrison a trouvé une excellente formule : "Les bois peuvent être un peu étranges. Il faut longtemps pour avoir enfin l'impression d'être un homme des bois, mais ensuite, jamais plus on ne peut redevenir un homme des villes."
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Si vous regardez la neige par la fenêtre, et même si vous regardez plus loin, en vous efforçant de distinguer, à travers les flocons, les bois de l'autre côté de la prairie, elle donne l'impression de tomber très vite, et votre vie, si vous lui permettez de vous jouer le même tour, peut vous sembler tout aussi précipitée et frénétique. Mais si vous prenez soin de regarder la neige avec le yeux d'un enfant ou d'un Texan ― le nez en l'air, en essayant de comprendre d'où elle sort ― alors la lenteur avec laquelle elle tombe, la paralysie de son voyage vous feront aussitôt choir dans un état plus bas, plus lent, où vous serez assuré de vivre deux fois plus longtemps et de voir deux fois plus de choses, et d'être pour finir deux fois plus heureux. La neige est plus merveilleuse que la pluie, plus merveilleuse que tout.
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Je crois à la vieille légende de Jim Bridger, à l’époque où il a passé l’hiver du côté de Yellowstone. Il est ensuite retourné dans l’est où il a raconté aux citadins de ces régions que quand les trappeurs essayaient de se parler, les mots gelaient en sortant de leur bouche ; ils ne pouvaient pas entendre ce qu’ils se disaient les uns aux autres, parce que les paroles gelaient dès la seconde où elles franchissaient leurs lèvres — si bien qu’ils étaient obligés de ramasser les mots gelés, de les rapporter autour du feu de camp le soir et de les décongeler, afin de savoir ce qui s’était dit dans la journée, en reconstituant les phrases mot par mot. Moi je peux imaginer qu’il fasse aussi froid.
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Je commence à me dissocier de la race humaine. Je ne voudrai pas passer pour un malotru - mais ça me plaît. ça me plaît même tellement que ça me fait un peu peur.
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"Cette pauvre cloche me demande : C'est quoi, la mauvaise nouvelle ? Alors je suis bien obligé de lui dire que sa maison a brûlé. Il y a un long silence, si long que je crois qu'il a raccroché il ne prend pas ça bien du tout et finalement, au bout de je ne peux pas vous dire combien de temps, il parvient à articuler : Bon, et la bonne nouvelle, c'est quoi ? Et alors là, je lui sors Mike se tord de rire à présent, il se tamponne les yeux, enchanté de lui-même, enfin libre: Ma foi, c'est que vos canalisations sont dégelées."
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27 octobre
Je commence à me dissocier de la race humaine. Je ne voudrai pas passer pour un malotru - mais ça me plaît. ça me plaît même tellement que ça me fait un petit peu peur. C'est un peu comme si en baissant les yeux vers ma main, j'y voyais pousser un début de fourrure. Je ne suis pas aussi atteint qu'on pourrait le croire.
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Quand les premiers flocons se sont mis à tomber, c'était comme de voir arriver les premiers invités d'une soirée : des invités venus de loin.
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Je n'ai pas l'intention d'écumer. Je m'efforce de rester poli, respectueux, de ne pas hausser le ton. Calme. Façon chute de neige. Mais au-dedans, je suis en rage. Bien sûr que les futaies de pins vrillés, on peut y opérer des coupes sélectives. Mais les grands mélèzes, les derniers cèdres géants ? Alors qu'il en reste si peu, et qu'ils sont si importants pour la nature sauvage ?
Il y a des gens qui veulent du fric, d'autres qui veulent des caribous. Il faut bien prendre position et se ranger d'un côté ou de l'autre.
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