AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de yvesChe


Bien que le genre soit typiquement italien, les films de cannibales ne se passent pas en Italie, mais souvent sur des îles tropicales. Ces films ont souvent été condamnés pour leur racisme, leur misogynie, mais aussi parce qu'ils prétendent dénoncer ce qu'ils exploitent eux-mêmes : la représentation de la violence. La souffrance parfois infligée aux animaux a aussi été dénoncée. le succès de ce genre est probablement dû au courage des réalisateurs italiens qui dirigent des scènes d'une violence inouïe qui, malgré les avis négatifs de la critique, les procès, mise sous scellés de pellicules et censure, a réussi à attirer un public toujours plus nombreux. Toutefois, pour des raisons d'exportation à l'international, les producteurs ont souvent pris soin de cacher les origines transalpines de ces longs métrages, faisant également appel à quelques acteurs américains et à des figurants locaux. Plus de quarante ans après leur mise sur le marché, ces films sont toujours aussi infâmes et ne se justifient aucunement. Cet ouvrage est un des rares qui leur soit consacré. Il revient sur les codes mis en place, sur la polémique qu'ils ont suscité, sur leur origine tirée du mondo et surtout pourquoi ils n'ont guère perduré dans les salles, affichant très vite des limites et un cadre difficile à respecter. Aujourd'hui, les cannibales du cinéma se prénomment Hannibal, sont les dégénérés du film « Détour mortel » ou de « Massacre à la tronçonneuse » mais n'ont plus rien à voir avec les anthropophages d'Umberto Lenzi et de Ruggero Deodaro !
Commenter  J’apprécie          00







{* *}