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Critique de DominiqueD


Achat au hasard en seconde main de ce livre écrit par un auteur belge inconnu pour moi. Coïncidence, il s'agit de l'oncle de l'écrivain Bernard Tirtiaux.

L'histoire est assez simple, mais elle n'est qu'un prétexte qu'utilise l'auteur pour développer ses pensées et ses enseignements : En 1980, alors qu'il emprunte quotidiennement le boulevard périphérique pour rendre visite à sa belle-fille, Paule, hospitalisée qui lutte contre un cancer virulent, le narrateur se souvient de son meilleur ami, Stéphane, compagnon d'escalade qui rejoignit la Résistance et fut retrouvé mort à la fin de la guerre dans des circonstances non élucidées. Quelques années plus tard, il entrera en contact avec ‘'Shadow'' l'officier SS qui, sur son lit de mort , lui raconte comment Stéphane a quitté ce monde.

Ce sont donc plusieurs histoires qui s'entremêlent et qui toutes traitent de la mort, ou plutôt des différentes manières d'en finir quand l'heure arrive, soit en s'allégeant, soit en s'enfonçant. Shadow contre Stéphane, le lourd contre le léger, et puis Paule…

« Je ne haïssais pas Stéphane, mais quelque chose en moi le haïssait. Pourquoi ? A cause de la haine de ce qui s'appesantit pour ce qui s'allège. L'un déborde, se vide, devient de l'air, de la lumière, atteint peut-être le vide nécessaire au dieu. L'autre se durcit, s'alourdit, concentre de la matière dense, de la connaissance toujours plus opaque. »

‘'Boulevard périphérique'' m'a semblé être un roman difficile voire complexe. Certains diront ennuyeux. Je le qualifierais de psychologique, profond, avec ce que cela renferme parfois de cotonneux, ou l'on nage entre rêves, symboles et réalité. Pour ma part, impossible d'appréhender tous les concepts de ce long roman, ce qui me poussera plus que probablement à tenter une relecture.

En tous cas, chapeau bas à Henry Bauchau qui a écrit ce livre à l'âge de 93 ans.
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