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Critique de secondo
Dépaysement garanti et gamelan assourdissant car "Aux colonies rien n'est bagatelle."
L'histoire se passe aux Indes Néerlandaises, temps des colonies, début 20ème siècle, à BALI. Elle est racontée par Vicki Baum d'après les récits d'un médecin sur place. On découvre un foisonnement de personnages aussi attachant que déroutant. Et des coutumes raffinées (les politesses et les honneurs aux hôtes ou terribles à l'extrême (les veuves brulées à la suite de leurs époux).
On suit les aventures du paysan PAK dans ses savahs (rizière à étage), avec l'arrivée de sa 2ème femme, avec l'acquisition de ses 3 assiettes de mauvaise porcelaine qui iront de conséquence néfaste en politique désastre et avec son coq de combat, le fameux sravah, dont l'histoire est aussi savoureuse que**... non, je vous laisserai découvrir.
Il y a aussi la belle LAMBON et le gracieux RAKA et temps d'autres dont on suit les aléas de vie comme si nous partagions leurs moments.
On découvre une façon de s'adresser aux animaux et aux végétaux tout à fait intéressante et novatrice, on parle aux bêtes que l'on tue ou aux arbres que l'on abat pour leur demander pardon de l'acte terrible à venir en les appelant de noms affectueux, frère, petite mère, petit père, etc..
L'écriture est précise, foisonnante et trépidante, pleine de rebondissements et de questionnements.
Je recommande cette lecture déstabilisante et hautement instructive.
L'histoire se passe aux Indes Néerlandaises, temps des colonies, début 20ème siècle, à BALI. Elle est racontée par Vicki Baum d'après les récits d'un médecin sur place. On découvre un foisonnement de personnages aussi attachant que déroutant. Et des coutumes raffinées (les politesses et les honneurs aux hôtes ou terribles à l'extrême (les veuves brulées à la suite de leurs époux).
On suit les aventures du paysan PAK dans ses savahs (rizière à étage), avec l'arrivée de sa 2ème femme, avec l'acquisition de ses 3 assiettes de mauvaise porcelaine qui iront de conséquence néfaste en politique désastre et avec son coq de combat, le fameux sravah, dont l'histoire est aussi savoureuse que**... non, je vous laisserai découvrir.
Il y a aussi la belle LAMBON et le gracieux RAKA et temps d'autres dont on suit les aléas de vie comme si nous partagions leurs moments.
On découvre une façon de s'adresser aux animaux et aux végétaux tout à fait intéressante et novatrice, on parle aux bêtes que l'on tue ou aux arbres que l'on abat pour leur demander pardon de l'acte terrible à venir en les appelant de noms affectueux, frère, petite mère, petit père, etc..
L'écriture est précise, foisonnante et trépidante, pleine de rebondissements et de questionnements.
Je recommande cette lecture déstabilisante et hautement instructive.
