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Critique de Ziliz
Dix personnes en huis clos qui détiennent un lourd secret sur leur passé. Ça vous rappelle quelque chose ? L'excellent "Dix petits nègres" d'Agatha Christie, oui. La télé-réalité, aussi.
Ce roman emprunte aux deux pour captiver son lecteur. En scène cinq femmes, quatre hommes, un enfant. Profils variés, stéréotypés : une bimbo, une camionneuse, une serveuse, une femme battue, un médecin de chaque sexe, un informaticien, un sportif, un homme d'affaires...
Chic, ça va se crêper le chignon, tout ça, surtout les filles entre elles, on le sent bien. Mais alors que cette émission de real-TV semble avoir été minutieusement préparée avec des moyens financiers colossaux, tout dérape dès le début. Mais c'est quoi ce souk ? Changement radical de décor, il s'agit désormais de survivre avec les maigres moyens du bord, et d'échapper à un psychopathe.
J'ai découvert récemment Patrick Bauwen avec son dernier roman, "Les fantômes d'Eden". Je me suis régalée à la lecture mais j'ai trouvé le dénouement complètement invraisemblable. J'avais donc bien en tête en lisant cet "Oeil de Caine" que la fin pourrait me décevoir. Cela n'a en rien terni le plaisir de lecture, j'ai dévoré ce polar, et même si j'ai craint parfois de ne pas tout piger, j'ai adoré suivre les aventures peu communes de ces personnages, écouter leurs confidences, voir les masques tomber par petits bouts.
A signaler : on retrouve un des personnages de ce premier roman dans le quatrième et dernier thriller de Bauwen, mais le lien entre les deux intrigues est trop ténu pour que l'on puisse véritablement parler de série.
Ce roman emprunte aux deux pour captiver son lecteur. En scène cinq femmes, quatre hommes, un enfant. Profils variés, stéréotypés : une bimbo, une camionneuse, une serveuse, une femme battue, un médecin de chaque sexe, un informaticien, un sportif, un homme d'affaires...
Chic, ça va se crêper le chignon, tout ça, surtout les filles entre elles, on le sent bien. Mais alors que cette émission de real-TV semble avoir été minutieusement préparée avec des moyens financiers colossaux, tout dérape dès le début. Mais c'est quoi ce souk ? Changement radical de décor, il s'agit désormais de survivre avec les maigres moyens du bord, et d'échapper à un psychopathe.
J'ai découvert récemment Patrick Bauwen avec son dernier roman, "Les fantômes d'Eden". Je me suis régalée à la lecture mais j'ai trouvé le dénouement complètement invraisemblable. J'avais donc bien en tête en lisant cet "Oeil de Caine" que la fin pourrait me décevoir. Cela n'a en rien terni le plaisir de lecture, j'ai dévoré ce polar, et même si j'ai craint parfois de ne pas tout piger, j'ai adoré suivre les aventures peu communes de ces personnages, écouter leurs confidences, voir les masques tomber par petits bouts.
A signaler : on retrouve un des personnages de ce premier roman dans le quatrième et dernier thriller de Bauwen, mais le lien entre les deux intrigues est trop ténu pour que l'on puisse véritablement parler de série.
