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Critique de luciareadbooks


-Il faut toujours se méfier des apparences. - 🔎

Cet essai littéraire évoque l'histoire et les événements qui se déroulent dans le roman du même nom publié en 1939 soit 80 ans auparavant.

Pour rappel, ce roman policier raconte l'histoire de dix personnes qui se retrouvent invitées sur l'île du soldat par un certain O.Nyme. Ils ont tous des vies différentes. Néanmoins, ils ont tous un point commun.
Ces derniers sont tous accusés d'avoir commis où été responsable de manière plus au moins direct d'un meurtre ou d'un suicide.
Dans ce roman, les personnages meurent les uns à la suite des autres de manières différentes. Celles et ceux qui restent en vie essayent de trouver le véritable coupable pour mettre fin à ses meurtres sanglants.
Mais, à la fin du récit, tous les personnages sont retrouvés morts sur l'île.
Les policiers qui enquêtent n'arrivent pas à résoudre cette affaire.
Toutefois, une solution est apportée à la fin du livre par le biais d'aveux d'un personnage trouvés dans une bouteille jetée à la mer.
À la fin de notre lecture, nous avons la résolution complète de l'enquête.

D'après ce récit véritable coupable ne serait pas le personnage désigné à la fin du roman.
Pierre Bayard, propose dans cette ouvrage une fin alternative à celle du roman. Dans cet essai, le véritable meurtrier s'exprime directement à nous lecteur.
Il n'est pas d'accord avec la résolution de l'enquête qu'il juge “invraisemblable” et manquant “d'élégance”. Ce dernier souhaite nous prouver à nos lecteurs et à Agathe Christie que nous nous sommes retrouvés dans une illusion et plus précisément dans et délire collectif qui nous a empêché de démasquer le véritable meurtrier. Ainsi, dans ce roman, ce n'est pas Pierre Bayard qui nous explique qui est le véritable coupable des crimes commis sur l'île du soldat, mais le meurtrier lui-même.

Cet essai est particulièrement intéressant, car au fur et à mesure des pages, nous avons envie de savoir qui est le coupable et de comprendre pourquoi le raisonnement d'Agatha Christie ne convient pas à la fin de l'histoire. Ce livre est prenant, car le narrateur s'adresse directement à nous sans jamais trahir son identité, ne donnant aucun indice textuel, parlant de lui-même comme un personnage lambda, sans jamais trahir son identité. Même si nous analysons toutes ces phrases, il ne se trahit jamais avant de révéler qui il est dans le dernier chapitre, signant de la même manière ces aveux comme ceux que nous avons dans le roman original.

Lorsque j'ai fini ma lecture, j'ai réfléchi à tous les éléments présents dans le livre pour essayer de savoir s'il y avait des failles dans le raisonnement établi dans cette oeuvre. À ma grande surprise, ce scénario peut s'avérer réaliste et probable, les arguments vont dans le sens de cette théorie, ce qui donne du poids à cette hypothèse.
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