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Critique de terryjil


Agatha continue de fuir l'absence de son voisin James Lacey et son désintérêt manifeste envers elle, cette fois-ci à Fryfarm. Entrainée malgré elle par la plutôt aimable société féminine du coin, elle se lance dans le patchwork, ainsi que l'écriture maladroite de roman policier, mais sera rattrapée par la fatalité avec le meurtre du mari d'un couple de notables (ceux-là même dont elle se servait comme point de départ pour son roman...) Évidemment elle ne pourra pas s'empêcher de mettre son nez de quinqua curieuse et complexée dans l'affaire, épaulée par Charles... Mais les petites lumières qui dansent au fond du jardin de son cottage de location sont-elles le fait d'enfants plaisantins ou des fées de Fryfarm ?

Après les sorcières, place aux fées! Ces dernières ont-elles touché de leur grâce ce volume ? J'ai pris bien plus de joie à lire Panique au manoir que le précédent tome. le duo d'impénitents fouineurs qu'elle forme malgré elle avec cet aimable gougnafier radin qu'est Charles fonctionne à merveille, on découvre Mrs Bloxby sous un nouveau jour à travers les réguliers appels téléphoniques qu'Agatha ne peut s'empêcher de lui faire et qui ponctuent le récit tel un irrésistible gimmick humoristique et les réparties râleuses et drôles ne manquent pas.

Les amateurices des chats remarqueront que Hodge et Boswell occupent un chouïa plus de place dans l'affaire et le moment où elle leur ouvrira une boîte de fois gras et saumon rappellera sans doute les festins des siamois de Jim Qwilleran, dans la série des "Chats qui..." de Lilian Jackson Braun. Cependant il est vrai qu'on a l'impression que Beaton avait oublié Scrabble, le chat récupéré dans le tome précédent, et s'en tire d'une pirouette à la fin.

Les personnages de la société féminine fryfarmienne ne sont pas très bien caractérisées comme souvent et je les confonds... à part Rosie la patronne du pub, la veuve Lucy ou la timide et cachottière Mrs Finley, sous la coupe de son mari. Et comme souvent aussi, l'enquête se termine avec une résolution expédiée en quelques pages - et un jet de briques.
Au passage, la couverture est à la fois complètement à côté de la plaque ( nul corde ou pendu.e dans cette enquête) et divulgâcheuse . Les illustrations d'Alice Tait sont plutôt sympathiques mais je ne les trouve pas franchement toujours cohérentes avec le contenu...

Par contre le livre se termine sur un coup de théâtre qui - malgré le fait que cela réponde à son voeu le plus cher! - n'augure rien de bon pour Agatha, tout en attisant très fort notre curiosité pour le prochain volume...

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