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Critique de AngieRomain


Bon, il fallait s'en douter : si on me vend un livre en me disant « Si vous avez aimé The Curse, vous allez aimer celui-ci », forcément je fonce ! Après mon coup de coeur intersidéral pour la saga The Curse – et non, ça n'a rien à voir avec Arin ! – je ne pouvais pas passer à côté de ce titre. Motivation à double tranchant pour La Couleur du mensonge donc, puisque je partais avec une très forte envie de le découvrir, mais aussi avec des attentes très hautes.

Mais, comme toujours avec les publications de chez Lumen, je ne suis pas déçue. J'avais beaucoup de mal à trouver du temps libre pour lire ces derniers temps, entre mon déménagement, le boulot, etc. Mais j'étais tellement prise dans cette intrigue que pour le coup, le temps, je le trouvais – quitte à sacrifier quelques heures de sommeil pour avancer dans ma lecture.

Dès le premier chapitre, je me suis sentie embarquée dans cette histoire. Et je pense que Sage, notre héroïne, n'y est pas pour rien. Vous voulez du personnage féminin badass, avec un gros caractère et une détermination à toute épreuve ? Vous allez être servis. Elle est vraiment cool. Son duo avec Ash marche d'ailleurs très bien, même si on s'attache un peu moins à lui. Mais cette impression découle sans doute du fait qu'on découvre et vit l'histoire surtout du point de vue de Sage, et qu'Ash reste distant avec elle, secret, ce que le lecteur ressent complètement aussi. Et puis au final, Ash, on l'aime quand même vachement.

Le tour de force de ce roman, c'est la mise en scène. Je suis ressortie assez stupéfaite de cette lecture car, alors même qu'il ne se passe finalement pas grand-chose dans cette histoire, l'action véritable n'intervenant que dans les derniers 15-20 %, l'intrigue est menée tambours battants, avec beaucoup de dynamisme. Indéniablement, les lecteurs qui ont besoin d'action et qui ont trouvé The Curse trop long par moments : passez votre chemin, celui-ci ne vous plaira pas. Mais je fais partie de ces lecteurs qui n'ont pas besoin de rebondissements toutes les 5 pages, et même s'il n'y a pas de grands retournements de situation à chaque chapitre ici, il n'en demeure pas moins que la lecture est fluide, agréable, dynamique, et addictive. Ici, on s'intéresse davantage aux intrigues, aux masques que les personnages portent, aux secrets, et cet aspect est très bien amené. Il y a certains moments où je me mettais à douter de tout et tout le monde, et c'était génial d'être ainsi perdue dans l'intrigue, c'était exactement ce que je recherchais dans ce type de roman. Erin Beaty réussit ici un tour de force, en rendant aussi dynamique un texte qui sur le fond était au final plutôt linéaire. Un vrai talent de l'autrice.

Seul petit bémol, et il est éditorial : quelques coquilles et fautes laissées dans le texte. Là où Lumen a toujours été irréprochable – et c'est ce qui a fait que je me suis vraiment intéressée à leurs publications – force m'est de constater que depuis quelques mois, dans leurs derniers titres, des fautes un peu trop récurrentes se glissent.

En tout cas, très belle découverte de mon côté. La Couleur du mensonge fait partie de la trilogie The Traitor's Trilogy, et vu ce que ce nom porte de promesses, autant vous dire que je suis plus qu'impatiente de lire la suite !
Lien : https://unlivreenhiver.wordp..
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