Parménide : Le Poème

XIX
C’est ainsi que, selon l’opinion, ces choses se sont formées et
qu’elles sont maintenant et que plus tard elles cesseront, n’étant
plus entretenues. A chacune d’elles les hommes ont imposé le
nom qui la distingue.

XVII
A droite les garçons, à gauche les filles.

XVI
Tel est, soit d’une façon, soit de l’autre, le mélange qui forme le
corps et les membres,
telle se présente la pensée chez les hommes; c’est une même
chose
que l’intelligence et que la nature du corps des hommes
en tout et pour tous; ce qui prédomine fait la pensée.

XV
Regardant toujours vers la splendeur du Soleil.

XIV
Brillant pendant la nuit, elle roule autour de la Terre sa lueur
étrangère.

XIII
Elle a conçu l’Amour, le premier de tous les dieux

XII
Les plus étroites (couronnes) sont remplies de feu sans mélange;
les suivantes le sont de nuit; puis revient le tour de la flamme.
Au milieu de toutes est la Divinité qui gouverne toutes choses ;
elle préside en tous lieux à l’union des sexes et au douloureux
enfantement.
[5] C’est elle qui pousse la femelle vers le mâle et tout aussi bien
le mâle vers la femelle. . .

XI
Comment la Terre, le Soleil et la Lune,
L’éther commun le lait du ciel, l’Olympe
le plus reculé et les astres brûlants ont commencé
à se former.

X
Tu sauras la nature de l’éther, et dans l’éther
tous les signes et du Soleil arrondi la pure
lumière, ses effets cachés et d’où ils proviennent; tu apprendras
les [œuvres vagabondes de la Lune circulaire,
[5] sa nature; tu connaîtras enfin le ciel étendu tout autour,
tu sauras d’où il s’est formé et comment la nécessité qui le mène
l’a enchaîné pour servir de borne aux astres.. .

IX
Mais puisque tout a été nommé lumière ou nuit,
et que, suivant. leurs puissances, tout se rapporte à l’une ou à
l’antre,
l’univers est à la fois rempli par la lumière et par la nuit obscure;
elles sont égales et rien n’est en dehors d’elles.