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Critique de latina


« Il vous reste tant de choses nouvelles à goûter, tant de voeux à faire, de levers de soleil à contempler. Détachez-vous du passé, trouvez la force de détruire ce que vous êtes pour devenir un homme nouveau. Je ne dis pas sans amours ni souvenirs. Je dis sans entraves, neuf. Pour reconstruire, il faut détruire... »

C'est ce qu'une vieille dame, sortie de nulle part, s'applique à faire comprendre à notre héros qui était déterminé à se suicider suite à la mort de sa femme, 6 mois auparavant. A coups de phrases sentencieuses, ou rigolotes (« On doit tous mourir un jour, voilà pourquoi je travaille la nuit ») et même poétiques (« Tordre le cou à la nostalgie, dépoussiérer le parquet du bonheur, gesticuler dessus et rendre la piste de danse aux vrais artistes : nous, les vivants »), celle-ci s'efforce de faire renoncer le veuf à son but ultime. Et c'est un deal : en 7 jours, sinon, c'est fichu.
Et nous voilà embarqués dans ce drôle de « conte » à rebours, qui commence à la page 271 et se termine à la page 0. Bien malgré moi, d'ailleurs, car je suis rétive, pour ne pas dire davantage, aux fameuses « leçons de vie » dont nous abreuve la littérature actuelle. Mais ici, les phrases sont distillées avec tant de tendresse qu'elles passent sans - trop - de mal.
C'est surtout la fin qui est débarrassée des quelques clichés du genre, une fin exquise et naturelle.

Un héros bougon et malheureux, une vieille dame fée et empêcheuse de tourner en rond...alors, vous ne serez plus jamais triste.
Enfin, c'est ce que je vous souhaite.

Merci à Babelio et aux éditions Fayard pour ce cadeau de vie...

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