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Critique de PAGENOIREblog


Je ne peux pas mieux faire que Beaumarchais lui-même pour résumer le Barbier de Séville, alors voici ce qu'il en dit dans sa Lettre modérée sur la chute et la critique du Barbier de Séville : « Un vieillard amoureux prétend épouser demain sa pupille ; un jeune amant plus adroit le prévient, et ce jour même en fait sa femme, à la barbe et dans la maison du tuteur. ».

Pour information, cette lettre est une préface insolente, vive et piquante en réponse aux réfractaires de la pièce qui avait connu un échec retentissant lors de ses premières représentations. La lecture de la préface du Barbier de Séville est délicieusement amusante, et annonce la couleur.

Pourquoi lire le Barbier de Séville ?

1. C'EST DRÔLE
Argument qui prête à sourire, tant il semble évident. Mais je dois t'avouer que peu de comédies classiques ont réussi à me faire rire. Je n'ai jamais compris pourquoi on se gaussait devant Molière depuis le jour où j'ai été trainée à une représentation des Fourberies de Scapin au collège… J'avais trouvé les personnages trop caricaturaux et infiniment gênants. Oui, du haut de mes 13 ans, j'étais gênée pour les acteurs, et me demandais pourquoi ils exagéraient des traits qui frisaient déjà le grotesque. Je n'avais ni le goût des Lettres, ni le recul nécessaire pour replacer historiquement la pièce, et encore moins les connaissances pour comprendre le comique qui se cachait derrière les situations représentées. Depuis cet échec scolaire, je n'ai jamais revu ou lu une pièce de Molière, étant persuadée que le théâtre classique n'était pas à mon goût puisque le dramaturge que je détestais en était le digne représentant.

Déso Molière… j'étais jeune :(.
Déso Molière… j'étais jeune :(.

Heureusement, quand une lecture n'est pas forcée, elle prend une tout autre saveur, et Beaumarchais a définitivement réussi à me faire rire. Pourtant, il utilise tous les procédés traditionnels du comique hérités de la comédie classique, tels que nous les retrouvons chez… Molière (oui, ce sera ma seule référence aujourd'hui). Pour citer ces dits procédés : le comique de caractère, de geste, de parole et de situation.

L'élaboration des personnages, dont les défauts sont volontairement accentués m'a fait sourire, quand j'en avais été dérangée au collège. On retrouve des topos de la comédie, comme Bartholo qui représente dans la majorité de la pièce un baron jaloux, et âgé. Il y a également le valet qui se plaint de sa condition et de sa misère alors même qu'il est dit « gros et gras ». Même si Figaro n'est pas le valet typique de comédie (je t'en parle plus tard), Beaumarchais joue tout de même sur le registre de la relation maître-valet, surtout dans le premier acte.

(...)

Tu peux lire la suite sur mon blog, lien juste en bas ;) !
Lien : https://www.pagenoireblog.co..
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