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Critique de siouxie


Trois romans à découvrir et à savourer pour la délicatesse de la narration et cette plongée au coeur des êtres, de femmes perdues et abimées par la vie. Dans chacune de ces histoires, une femme rencontre aussi une maison, on est juste avant la seconde guerre mondiale, et soudain ces femmes, qui semblent tellement subir une vie désolante, sont attirées par une maison. Ces demeures, vieilles et peu entretenues pour deux d'entre elles quasiment en ruines, recèlent un mystère.
Trois récits et trois femmes Laura, de la Harpe irlandaise, une pianiste finie et désespérée après la mort de son mari, un être fantasque et enfantin qui, à la suite d'une sorte d'apparition fantomatique, va se révéler et aller au bout de la mission dont elle se sent investie.
Frédérique énigmatique accablée par un lourd mystère et qui achète, sans même la visiter, une maison décrépite dans Les Clefs et qui marche sans le savoir vers son destin avec une ferme délicatesse, et enfin Agnès, dans Agnès de rien, envoyée dans la maison sinistre de sa belle-famille où un grand bouleversement l'attend.
Chaque fois, ces maisons sont aussi prises par la nature à l'assaut des demeures ; les fleurs, les arbres, les odeurs, les moindres bruits ou les plus forts ( le vent, l'eau) habitent l'espace et lui donnent de la chair.
Il est question aussi d'enfants, de maternité transposée avec Marie et
Pauline, sauvées de leur destin funeste.
Mais ce qui séduit aussi c'est la prose fluide et délicate de Germaine Beaumont, bien-sûr certains pourraient trouver son style un peu démodé, mais la phrase est ample et ouvre à la rêverie, un vrai plaisir de lecture !
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