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Critique de RyzLit
Collision par temps calme est un texte court en nombre de pages mais dense par son contenu.
Dans ce récit nous suivons la collision entre Sylas et Calie, un frère et une soeur divisés quant à leur choix de vie.
Car si Sylas apprécie sa vie rangée, ordonnée et organisée à la perfection par Simri, une intelligence artificielle développée pour le bien de l'humanité, Calie, elle, rêve de s'en éloigner pour vivre par elle-même.
Le roman intercale les points de vues, décrit une scène par le spectre de Sylas puis de Calie et inversement. Cet aspect peut, de prime abord, donner à la lecture un côté redondant. Cependant, il nous permet également d'appréhender les personnalités de chacun selon qui décrit la scène. Ainsi Calie explique qu'elle souhaite "faire valoir [son] droit à disparaître du monde", quand son frère le traduit par un souhait de "ne plus appartenir à ce monde".
La réécriture des dialogues permet de s'affranchir de la description des personnages. On comprend parfaitement la détermination de Calie et la modération de Sylas, ce qui est intéressant dans l'exercice d'écriture.
Au final ce récit pose une multitude de questions et interroge nos représentations de la famille, la place de l'IA dans notre quotidien et la perte de contrôle face à son omniprésence. Il interroge également l'intérêt d'une société parfaite, utopique et l'attrait que peut représenter la dystopie pour certains et, par extension, il questionne nos choix de vie, le rapport à la conformité et la différence qui peut faire peur.
Seul bémol, bien qu'intéressante la lecture s'est révélée parfois complexe quand il était question des aspects techniques de l'IA et du dénouement mais cela ne m'a pas empêché d'apprécier cette utopie !
Dans ce récit nous suivons la collision entre Sylas et Calie, un frère et une soeur divisés quant à leur choix de vie.
Car si Sylas apprécie sa vie rangée, ordonnée et organisée à la perfection par Simri, une intelligence artificielle développée pour le bien de l'humanité, Calie, elle, rêve de s'en éloigner pour vivre par elle-même.
Le roman intercale les points de vues, décrit une scène par le spectre de Sylas puis de Calie et inversement. Cet aspect peut, de prime abord, donner à la lecture un côté redondant. Cependant, il nous permet également d'appréhender les personnalités de chacun selon qui décrit la scène. Ainsi Calie explique qu'elle souhaite "faire valoir [son] droit à disparaître du monde", quand son frère le traduit par un souhait de "ne plus appartenir à ce monde".
La réécriture des dialogues permet de s'affranchir de la description des personnages. On comprend parfaitement la détermination de Calie et la modération de Sylas, ce qui est intéressant dans l'exercice d'écriture.
Au final ce récit pose une multitude de questions et interroge nos représentations de la famille, la place de l'IA dans notre quotidien et la perte de contrôle face à son omniprésence. Il interroge également l'intérêt d'une société parfaite, utopique et l'attrait que peut représenter la dystopie pour certains et, par extension, il questionne nos choix de vie, le rapport à la conformité et la différence qui peut faire peur.
Seul bémol, bien qu'intéressante la lecture s'est révélée parfois complexe quand il était question des aspects techniques de l'IA et du dénouement mais cela ne m'a pas empêché d'apprécier cette utopie !
