« Ensemble nous avions lutté contre le destin fangeux qui nous guettait et j'ai pensé longtemps que j'avais payé ma liberté de sa mort ». Ainsi, par ces mots, se termine « les
mémoires d'une jeune fille rangée ». Et comme le rappelle
Sylvie le Bon de Beauvoir dans l'introduction à cette nouvelle, : « chacune des quatre parties des
Mémoires d'une jeune fille rangée se termine par les mots suivants : « Zaza », « raconterais », « la mort », « sa mort ».
Histoire d'un amour, d'une amitié, d'une sororité, de deux destins.
Histoire tragique qui donne au parcours de Simone de Beauvoir encore plus de poids.
Cette nouvelle révèle un côté peut être plus intime, moins froid de Simone de Beauvoir.
Oui, la question est posée : Beauvoir aurait-elle existé sans la mort de Zaza ?
Astrid Shriqui GarainCommenter  J’apprécie         210