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Critique de basilic92


Le journaliste new yorkais Colin Beavan décide pendant une année de modifier ses habitudes de citadin lambda pour réduire au maximum son impact sur l'environnement à tel point qu'il est qualifié par son éditeur du nom super-héroïque de No impact man.

Aussi, au cours de cette année, et de façon progressive, Colin Beavan, tentera de ne produire aucun déchet, de n'acheter aucun bien neuf, d'avoir une alimentation durable, de consommer le moins d'énergie fossiles et de compenser son impact négatif par un impact positif.
En plus de faire l'objet d'un livre, son expérience est également développée sur son blog noimpactman.typepad.com.

A première vue, l'idée m'était apparue comme vraiment formidable. En effet, vivre sans déchets, ne plus polluer (ou le moins possible) me semblait accessible à tous mais à condition d'avoir de bons conseils pratiques, ce que j'espérais obtenir en lisant ce livre. de plus, je souhaitais développer ma « culture générale écologique ». Je dois avouer que j'ai été quelque peu déçue. En effet, l'auteur ne s'attache pas vraiment à délivrer des conseils innovants à ceux qui voudraient reproduire cette expérience. Utiliser un mouchoir en tissu au lieu d'un mouchoir en papier pour produire moins de déchet ; prendre le train au lieu de l'avion… un peu léger non ? Mais d'autres idées sont intéressantes comme rapporter ses sacs en mousseline au lieu de prendre un sac plastique pour ses légumes.

Par ailleurs l'auteur insiste beaucoup sur son ressenti ce qui, en soi, peut être intéressant, mais le côté moralisateur américain et psychologisant était trop présent à mon goût.

Malgré ces remarques négatives, j'ai appris pas mal de choses notamment grâce au références chiffrées ou non en matière d'écologie. Par exemple, en 1950, une coalition menée par la General Motors a supprimé plus de cent lignes de tramway !! de plus, ce livre donne envie d'agir davantage à notre niveau et montre que cela est tout à fait possible, surtout en France.

A propos de la France, je tenais quand même à citer un passage assez drôle et, à mon avis, peu vraisemblable, qui décrit ce pays comme parfaitement écologique :

« J'ai accompli mes premiers pas dans l'univers des produits frais avec un idéal en tête, pas si éloigné de ce que l'on peut voir sur les marchés des villages du sud de la France, mais aussi dans les petits commerces des quartiers résidentiels de Paris. [….] Si vous n'avez pas de cabas à provisions réutilisables et que vous réclamez un sac en plastique, le commerçant vous regarde de travers et vous propose l'un des cartons dans lesquels sont arrivées les livraisons du matin. »

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