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Livre que j'ai lu au moins 10 fois, il y a quelques années. Il reste aujourd'hui une référence pour moi sur le chemin à accomplir pour toute personne voulant décroître, pour vivre mieux avec moins.
Vous allez me dire "oui mais c'est un américain qui a écrit le livre et de plus est un new-yorkais, qu'est-ce qu'il va pouvoir nous apprendre car les States sont les plus gros consommateurs et producteurs de déchets au monde!"
Ok, ok, on est d'accord que si tout le monde vivait comme un américain il faudrait 5 planètes.
Oui, mais celui-ci d'américain a voulu se lancer un défi d'être plus vertueux, ce qui lui a fait prendre conscience de la tonne de déchets engendrés, de l'électricité consommée, de l'origine de ses fruits et légumes, vêtements etc... Cela lui a fait aussi prendre conscience qu'il était temps de se reconcentrer sur sa famille et surtout de moins consommer,de se tourner vers des loisirs pas nécessairement matériels, se reconnecter au monde, le vrai et être jusqu'au boutiste pour réévaluer son mode de vie.
Au final après un an d'expérience il ne garde que le meilleur, sans pour autant sacrifier la technologie.

A méditer!
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Un livre témoignage qui relate l'expérience de son auteur qui à mis en application certaines méthodes pour diminuer son impact sur la planéte au quotidien . Certes tout n'est pas parfait ici , mais l'intéret est réel de découvrir la tentative de cet homme qui à bouleversé son quotidien pour mettre en application le respect de la nature . L'expérience est assez concluante et l'ouvrage s'avére prenant et instructif .
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« le dimanche, on lit au lit ».

Je suis en train de lire « No Impact Man ». Je ne l'ai pas encore fini, cela ne devrait pas tarder, mais j'ai déjà envie de vous en parler.

No Impact Man, c'est une année de vie d'un new-yorkais qui, à la manière d'un Superman ou d'un Spiderman, a décidé de vivre en produisant le moins de déchets possibles, en ayant le moins d'impact possible sur son environnement (d'où le nom, of course). Soit d'être No Impact Man durant 365 jours, avec sa femme et sa fillette.

Dément. Fou. Incredible.

Et comme j'adore parler de mes lectures à tout qui croise ma route, je savais que je serais un tantinet (qui a dit, « tu parles, un fameux gros tantinet ») saoulante. Et je l'ai été, puisque tout qui croise ma route actuellement sait que je lis cet ouvrage. Je ne peux m'empêcher d'en parler.

Quand j'ai reçu « No Impact Man », je l'avoue, j'ai trouvé le livre... moche. Il manquait de brillant, et pour cause, il est édité sur du papier recyclé, ce qui est logiquement logique. le contraire eût été choquant, c'est clair.

Puis j'ai lu. No Impact Man, c'et un livre inclassable. A la fois expérience philosophique, analyse de notre société, recueil de renseignements pratiques et témoignage perso à la fois touchant et drôle.

Parce que se lancer dans une telle aventure, ce n'est pas une sinécure. A New-York, qui plus est.

Etre un No Impact Man, c'est ne plus produire de déchets. Ne plus produire de gaz à effet de serre. Adieu donc, en vrac : les langes, les fast-foods, les voitures, les cafés à emporter, les mouchoirs en papier, l'avion, la bouffe pas de saison, la TV, le métro, le fromage préemballé, les livraisons de plats préparés, l'ascenseur... et ce ne sont que quelques exemples.

En théorie, cela semble facile. Finger in the noze. En pratique, il n'en est rien. Et ce n'est pas uniquement les efforts faits par la famille pour y parvenir, mais également les conséquences de cette nouvelle vie qui sont captivants. Les efforts sont hilarants. Les conséquences sont parfois poignantes. Des problèmes avec la famille, qu'on voit moins, puisqu'on se déplace moins. Puis la redécouverte. Des relations humaines. du respect de la planète. de la vie de famille sans télévision mais avec la discussion. de l'abandon de la course à l'argent qui achète tout sauf le bonheur. Et puis des dégâts que les hommes, la société, l'industrie, ont déjà fait.

J'ai appris que les ours nagent durant des heures à la recherche d'une banquise qui n'existe déjà plus, et qu'ils finissent par se noyer.

J'ai appris que certaines tortues prenaient les sacs plastiques rejetés à la mer pour des méduses et les avalaient goulument, pour ensuite en mourir.

J'ai appris que d'ici peu de temps, les rares poissons encore en vie seraient tellement éloignés les uns des autres qu'ils ne se trouveraient plus, et ne se reproduiraient dès lors plus.

J'ai appris que les bovins, élevés en masse, notamment pour les Mac Do et autres trucs du genre, causaient à eux seuls 19 % des émissions de gaz à effet de serre.

J'ai appris beaucoup de choses qui m'ont foutu une chair de poule incroyable.

Vous allez me dire : Anaïs, pourquoi tu lis ce genre de livre ? C'est déprimant, non ?

C'est vrai, pourquoi ? J'ai même pas de gosses à qui je léguerai ce monde qui agonise, alors pourquoi m'en faire ? Après moi, les mouches, c'est ce qu'on dit non ???

Et puis, depuis la lecture, clair que j'ai fait des courses, et j'ai acheté des mouchoirs en papiers, des plats préparés, des légumes pas de saison, des emballages, des emballages et encore des emballages. J'ai généré des tas de déchets. C'est clair. J'ai continué ma petite vie. Rien qu'en respirant, je pollue, c'est clair aussi. Mais mon regard sur tout ça a changé. Imperceptiblement, sans doute, mais il a changé. Ce livre m'a changée.

Et si, grâce à No Impact Man, chaque regard pouvait changer imperceptiblement. Si chacun pouvait changer un tout petit truc dans sa vie. Si les humains parvenaient à convaincre les industries qu'il est temps, plus que temps. Si...

Ce ne serait pas vain.

J'ai eu un bonheur intense à lire ce livre. J'espère que ce sera pareil pour vous.

Par contre, ne le lisez pas sous la pluie (acide ?). Je l'ai fait, et il m'a semblé qu'il résistait moins bien que les livres sur papier blanchis. J'ai des pages gondolées, maintenant, mais cela importe peu.

Lisez-le, offrez-le, diffusez-le, parlez-en, changez une petite chose en vous. Car il n'est peut-être pas encore trop tard. Pour la planète. Mais aussi pour nous. Peut-être...

Morceau choisi :

« Il est plus facile de s'acheter un iPhone ou une télé à écran plat, de se payer un voyage aux Bermudes ou une quelconque distraction, que de s'interroger sur le sens de la vie. Il est plus facile de partir du principe que le but de notre existence consiste à avoir un bon job et un bon salaire, une bonne boîte pour vivre et une bonne boîte pour se déplacer et d'espérer que ces boîtes nous protégeront de tout. Y compris de ce genre de questionnement. Comment dois-je vivre ? Pourquoi suis-je là ? »
Lien : http://www.le-celibat-ne-pas..
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New York, 2006. Colin Beavan a toujours été sensible à l'écologie, mais un beau jour, il décide de passer à l'action. Son objectif : réduire au minimum son empreinte sur l'environnement pendant un an. Après avoir convaincu sa femme, il supprime progressivement tout ce qui est nuisible à l'environnement, d'une manière ou d'une autre : d'abord les plats à emporter, truffés de plastique. Ensuite, il se contraint à marcher ou faire du vélo plutôt que d'emprunter les transports en commun. Il en vient même à se passer d'électricité, utilisant un petit panneau solaire pour alimenter son ordinateur et partager son expérience sur son blog. Ce changement de vie ne va pas sans difficulté puisqu'il il lui faut tenir compte des besoins des autres. En renonçant à l'avion par exemple, il se condamne (lui mais également les autres) à voir sa famille moins souvent.

No impact man

Se passer de presque tout le confort de la civilisation à New York, dans un immeuble de dix étages, la gageure est de taille ! No impact man est non seulement une expérience enrichissante, très agréable à lire, mais aussi un document solidement étayé avec une impressionnante bibliographie à l'appui. L'auteur ne cache pas les difficultés à mener un projet d'une telle ampleur, dans un environnement aussi tentateur. Les habitudes ont elles aussi la vie dure : comment se passer de café par exemple ? L'alternative n'est pas toujours séduisante. Il y a bien sûr quelques ratés, quelques déconvenues. Mais globalement, Colin Beavan et son épouse sont satisfaits de revenir à un rythme de vie plus authentique. Et même si l'expérience prend fin au bout d'un an, leur vie reste marquée par la réflexion menée.

J'ai lu ce livre au mois de mai, juste après Zéro déchet de Bea Johnson et avant de me plonger dans Famille (presque) zéro déchet. Inutile de dire qu'après ce genre de lecture, on a envie d'agir à son tour. J'ai donc commencé à réfléchir à une consommation plus raisonnée, qui me permettrait d'alléger ma poubelle, de consommer moins de produits industriels, et ce sans dépenser plus. Voici le résultat de nos aventures...



Ce qui a changé depuis quelques mois :

les boissons : adieu le soda d'une célèbre marque américaine, bonjour kéfir ! Et finalement, cela ne me manque pas. En revanche, le sac de recyclables s'est considérablement allégé ces derniers temps !

La charcuterie, le fromage : je prends tout à la coupe, en quantités plus adaptées à nos besoins plutôt que de remplir le réfrigérateur à la louche. Bon j'avoue, je n'ai pas encore de contenants adaptés, mais je cherche. Me passer du papier (non recyclable) du rayon coupe, c'est ma prochaine étape !

le fromage râpé par mes soins

La lessive et l'adoucissant faits maison. La lessive est certes compacte (je la recueille à la petite cuillère pour la mettre directement dans le tambour) mais elle sent merveilleusement bon l'huile essentielle de lavande !

le détergent pour lave-vaisselle maison en suivant la recette de Bea Johnson

Pour le liquide vaisselle je cherche toujours la formule idéale. Quoi que je fasse, il est toujours trop épais. Je crois que je vais renoncer.

La brosse à vaisselle en bois

Des éponges en fibres recyclées

Des gourdes de compote réutilisables. Au niveau de l'ouverture, on n'est pas encore au point et les vêtements reviennent éclaboussées de compote ou de jus de tomate, mais on y travaille !

de l'huile essentielle de palmarosa comme déodorant (et ça marche !). Seulement deux gouttes par jour pour une efficacité inattendue.

du bicarbonate de soude comme shampoing. Il paraît qu'à la longue, c'est abrasif, mais pour l'instant tout va bien. Je teste aussi le shampoing solide que je trouve efficace, si ce n'est qu'il laisse les cheveux emmêlés. Sinon, je suis à la recherche de la formule magique concernant le shampoing maison car celui que j'ai obtenu ne fait que graisser les cheveux...

Les flacons de gel douche et de savon liquide (en quantités industrielles dans mon placard) progressivement remplacés par des savons (en emballage papier ou même sans emballage à l'épicerie bio).

Des disques démaquillants lavables en lieu et place du coton. Même le sachet d'emballage était compostable !

le pain : plus de pain sous vide « au cas où » mais quatre gros pains par semaine achetés et congelés dans une taie, merci Bea Johnson ! Si si, je l'ai fait !

Plus de papier film, plus d'aluminium. On stocke les restes dans des bocaux en verre (comme ça on voit ce que c'est) ou dans un bol fermé par une soucoupe, comme chez mes grands-parents.

Les yaourts sont faits maison depuis longtemps ; lorsque je doit en acheter, je les prends dans des petits pots en verre (et ils ne sont pas légion dans les rayons...)

Et pour les produits que je suis bien obligée d'acheter tout prêts de temps à autre (jus de fruits, conserves, thé, cacao, etc., je privilégie les emballages en verre et en métal).



Quelques produits polluants qui font de la résistance pour l'instant : la pâte brisée toute prête, les céréales pour les enfants (curieusement, le muesli en vrac de la boutique bio n'a pas eu de succès...), les croquettes pour chats, les biscottes...



Bilan : beaucoup de changements, mais peu de bouleversements au final. Il me suffit de savoir ce que je dois acheter et où (vrac à l'épicerie bio, pâtes dans des boîtes en carton dans n'importe quelle grande surface, pain le samedi à la boulangerie, etc.). J'achète parfois des produits un peu plus chers mais en plus petite quantité et j'ai l'impression de gaspiller beaucoup moins. Bien sûr il y a quelques moments de découragement (quand on voit l'ampleur du rayon yaourts dans des emballages polluants ou alors la débauche de plastique dans les magasins de jouets). Malgré tout, nous maintenons le cap ! On a le sentiment d'essayer de faire mieux, même si on est encore très loin du zéro déchet...
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J'aimerais juste le faire lire à tous celui-là...

Ce livre est GÉNIAL!

Pourquoi?

Parce que l'idée de base est GÉNIALE!!

Mais encore?

Auriez-Vous l'idée, Vous, en habitant au neuvième étage d'un building en plein milieu de Manhattan, et donc dans une société de consommation où TOUT est fait pour vous faire acheter et rendre la vie (soi-disant) facile, d'aller chercher la Simplicité?

Auriez-Vous le courage de dire NON à touuuus les avantages tels que l'ascenseur, les pizzas et MacDo, les taxis et avions, les mouchoirs en papier et les fruits venant de l'autre bout du monde?

Respect! Simplement!

Lisez-le!!!
c'est drôle, amusant, terrifiant parfois, par exemple d'apprendre comment les usines au Etats-Unis donnent le label Bio, et ... génial quoi!! ;-)
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On y rencontre Colin Beavan, un New-Yorkais, père de famille, qui va se lancer dans une aventure complètement dingue: réduire ses déchets et son impact écologique pendant un an à un résultat quasi nul. A l'heure de notre société de consommation, dans une grande ville comme l'est New York, on imagine mal comment cela peut devenir réalité et pourtant, ses gens l'ont fait !

J'ai trouvé ça vraiment intéressant car le but est de découvrir toutes les astuces et le cheminement de ses personnes pour mettre en place un mode de vie Zéro déchet et en arrêtant en plus d'utiliser les transports en commun, les ascenseurs, les gobelets à emporter etc ! Alors bien sur, cela ne sera pas forcément utile si vous ne vivez pas dans une grande ville telle que celle-ci. Nous n'avons pas ce mode de vie à l'américaine, nous n'allons pas chercher des cafés au Coffee Shop quatre fois par jour, nous ne prenons pas le taxi tous les jours, nous n'utilisons pas la clim H24... Alors forcément certains gestes deviennent tout de suite beaucoup moins important ici.

Mais c'était vraiment intéressant de découvrir une famille assez consommatrice, avec une shopping addict, un enfant en bas âge changer de mode de vie. Ce que j'ai beaucoup aimé aussi avec cet ouvrage c'est qu'on suit aussi le cheminement interne de l'auteur, des relations qu'il entretient avec ses proches tout au long de cette aventure et des remises en question qui en découle, les liens avec le passé et les convictions de l'auteur.

C'est un livre assez sympa qui vous fera découvrir le quotidien de quelqu'un en transition écologique avec les quelques idées pour y arriver sans vous sentir noyer sous les informations et les contraintes. L'ouvrage mêle l'expérience de l'auteur avec ces découvertes et de nombreuses références scientifiques et bibliographiques !

Lien : http://leboudoirbibliotheque..
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Ne s'improvise pas super héros écolo qui veut. C'est Colin Beavan, le No Impact Man qui le dit : « il s'avère que pour devenir No Impact Man, il ne suffit pas d'entrer dans une cabine téléphonique et d'en ressortir avec un slip enfilé par-dessus le pantalon, déguisé en super-héros écolo ». N'empêche, cet écrivain historien d'une quarantaine d'années, décide un jour de ne plus avoir d'impact sur son environnement durant une année. Mais voila, celui-ci est américain et il vit à New York, au 9ème étage avec un bébé et sa femme accro au shopping, aux émissions de télé-réalité et au café. Et il ne décide pas de diminuer son impact sur l'environnement, non, il veut l'annuler, carrément. Passer des couches jetables aux couches lavables, soit, pourquoi pas ? Mais sans courant pour faire tourner le lave-linge, là ça devient sérieux !
Il ne débranche pas tout du jour au lendemain, ça lui donne l'occasion de raconter sa progression sur un blog. Celui-ci devient bientôt un « blog influent », l'un des quinze sites écologiques les plus influents du monde par le Time Magazine !
Alors, selon les méchantes critiques lues ça et là, Colin Beavan est-il un bobo qui joue le jeu de la mode écolo pour augmenter sa popularité ? Oui, peut-être. Mais OSEF après tout. Car ce qui est important dans ce livre, c'est que son témoignage, apparemment sincère, souvent désopilant, a été suivi par des milliers de lecteurs... dont un bon pourcentage d'américains, j'imagine.
Car Colin Beavan tout à son expérience, redécouvre les joies simples d'une vie de famille, promenades à vélo, repas mijotés maison, soirées entre amis. Il fait le point : « Je ne me plains pas. Hormis l'aspect hamster-dans-sa-roue, nous avions la belle vie, un train de vie élevé. Mais si l'on prend en compte l'aspect hamster-dans-sa-roue, ce niveau de vie élevé était-il synonyme de bonne qualité de vie ? ». Et tout est dit.
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Livre intéressant et équilibré essentiellement pour débutant écolo ou déprimés voulant se remonter le moral :
quelques chiffres et renseignements sur des faits écologiques, quelques trucs et astuces et beaucoup de réflexions existentielles.

Ces dernières m'agaçaient au début du bouquin et au final, ceux sont elles qui font la saveur du livre.
Au début du livre, l'auteur raconte sur plusieurs pages comment il en ai venu à troquer ses mouchoirs en papier contre des mouchoirs en tissu et franchement, j'ai eu envie de lui mettre des claques. Mais en fait, plus j'avançais dans le livre et plus ses difficultés ressemblaient aux miennes et plus ça me parlait.
De plus, ici, nous avons lu le livre à deux (un lit pendant que l'autre cuisine ou fait la vaisselle...) et mon ami m'avait très vite dit que lui, ces réflexions existentielle, il les avaient et que donc il trouvait intéressant d'avoir le point de vue de quelqu'un d'autre sur ces difficultés, qu'il trouvait par ailleurs trop souvent niées dans notre société -comme si il était forcément facile d'adopter un comportement écologique et que ce n'était qu'une question de bonne volonté.

Voilà, bonne lecture à tous.
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Le journaliste new yorkais Colin Beavan décide pendant une année de modifier ses habitudes de citadin lambda pour réduire au maximum son impact sur l'environnement à tel point qu'il est qualifié par son éditeur du nom super-héroïque de No impact man.

Aussi, au cours de cette année, et de façon progressive, Colin Beavan, tentera de ne produire aucun déchet, de n'acheter aucun bien neuf, d'avoir une alimentation durable, de consommer le moins d'énergie fossiles et de compenser son impact négatif par un impact positif.
En plus de faire l'objet d'un livre, son expérience est également développée sur son blog noimpactman.typepad.com.

A première vue, l'idée m'était apparue comme vraiment formidable. En effet, vivre sans déchets, ne plus polluer (ou le moins possible) me semblait accessible à tous mais à condition d'avoir de bons conseils pratiques, ce que j'espérais obtenir en lisant ce livre. de plus, je souhaitais développer ma « culture générale écologique ». Je dois avouer que j'ai été quelque peu déçue. En effet, l'auteur ne s'attache pas vraiment à délivrer des conseils innovants à ceux qui voudraient reproduire cette expérience. Utiliser un mouchoir en tissu au lieu d'un mouchoir en papier pour produire moins de déchet ; prendre le train au lieu de l'avion… un peu léger non ? Mais d'autres idées sont intéressantes comme rapporter ses sacs en mousseline au lieu de prendre un sac plastique pour ses légumes.

Par ailleurs l'auteur insiste beaucoup sur son ressenti ce qui, en soi, peut être intéressant, mais le côté moralisateur américain et psychologisant était trop présent à mon goût.

Malgré ces remarques négatives, j'ai appris pas mal de choses notamment grâce au références chiffrées ou non en matière d'écologie. Par exemple, en 1950, une coalition menée par la General Motors a supprimé plus de cent lignes de tramway !! de plus, ce livre donne envie d'agir davantage à notre niveau et montre que cela est tout à fait possible, surtout en France.

A propos de la France, je tenais quand même à citer un passage assez drôle et, à mon avis, peu vraisemblable, qui décrit ce pays comme parfaitement écologique :

« J'ai accompli mes premiers pas dans l'univers des produits frais avec un idéal en tête, pas si éloigné de ce que l'on peut voir sur les marchés des villages du sud de la France, mais aussi dans les petits commerces des quartiers résidentiels de Paris. [….] Si vous n'avez pas de cabas à provisions réutilisables et que vous réclamez un sac en plastique, le commerçant vous regarde de travers et vous propose l'un des cartons dans lesquels sont arrivées les livraisons du matin. »

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C'est une histoire vraie, celle d'un homme qui aligne ses actions avec ses convictions. On suit ses victoires en matière de réduction des déchets et de consommation en tous genres. No impact man raconte ses difficultés aussi, et cela fait le sel de son récit. C'est avec humour qu'il subit les revers de la société et de son entourage. Son expérience date d'il y a plus de 10 ans, mais pas sûr que les obstacles soient beaucoup plus aplanis aujourd'hui. C'est pourquoi cette lecture est toujours d'actualité !
No impact man m'a encouragée à passer à l'action (ce qui passe par la non action aussi)...
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