Surtout de la part des filles. La plupart ne m’avaient jusque-là, jamais adressé la parole. Je n’y comprenais rien. Ne pouvaient-elles se montrer solidaires ? Cela aurait pu arriver à n’importe quelle fille. Qu’elles ne me soutiennent pas envers et contre tous, encore, je pouvais le concevoir, mais qu’elles prennent un malin plaisir à remuer le couteau dans la plaie. Non vraiment, j’avais du mal à comprendre cette agressivité et cette méchanceté...
... Les garçons n’étaient pas mieux, ils ne me lançaient aucune injure à la figure, mais ils ne se privaient pas pour autant de se gausser de moi à mon passage.
Où que tu sois ma Camille chérie, happy birthday
Chloé, ta petite sœur préféré.
PS : Pour la tirelire, je t'ai pardonné.
Ô oui, j'avais envie de dormir… à tout jamais. Comme il serait bon de ne plus se réveiller. Fuir tous mes
soucis. J'en avais marre de cette vie à la con. Elle ne m'apportait rien, à part des tracas. J'étais fatiguée…
fatiguée de vivre.
Ô oui, j'avais envie de dormir… à tout jamais. Comme il serait bon de ne plus se réveiller. Fuir tous mes
soucis. J'en avais marre de cette vie à la con. Elle ne m'apportait rien, à part des tracas. J'étais fatiguée…
fatiguée de vivre.
Génial ! Mon sexe tourné sur Facebook et je ne devais pas m'en faire. Il en avait de bonnes, lui. J'étais
au bord de la crise de nerfs. Qu'on ne me reconnaisse pas ne changer rien au fait que mon cauchemar ne
faisaient que commencer.
La jupe remontée en ma taille, laisser une vue imprenable sur mon pubis, sur lequel avait été marqué au
feutre indélébile : «ANGE OU DÉMON ? »
– C'est quoi ça ? Qu'est-ce que vous m'avez fait ? Dis-je en remontant le top et en baissant la minijupe.
– C'est à moi que tu le demandes ? Non mais, je rêve ! Fallait pas boire autant ! Ce n'est quand même pas de
ma faute si tu ne supportes pas l'alcool. Rentre chez toi et n'oublie pas ton slip. Celui-ci traînait par terre.
– Arrête de déconner ! Tu racontes vraiment n'importes quoi.
– Pour la honte ou le thon ?
– Les deux.
– Tu n'as pas honte de moi ?
– Bien sûr que non.
– Eh bien, prouve-le. Montra tout le bahut que nous sortons ensemble.
Je me retrouvais, une fois de plus, toute bête. Mais qu'est-ce qu'il avait comme problème ce type ? Il s'était
à nouveau tourné vers ses amis, ignorant totalement.
Bordel de merde la honte ! Mon premier souci fut de me demander s'il appellerait la police pour une
première fois… Ou les parents… Oui, au moins les parents. C'était sûr. Qu'allait dire maman ? J'allais
être punie, c'était sûr. Mais de quelle manière ? Je n'étais pas du genre à faire des conneries d'habitude.
Une fois de plus j'eus le sentiment d'attirer les regards, mais dorénavant pour une tout autre raison. Ce
jour-là, j'en étais heureuse et je me dis : C'est ça, matez-moi, bande de badauds !