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Un court premier roman qui interroge sur la situation des femmes dont un proche est emprisonné. Mère, soeur, épouse, etc... ce sont que des femmes qui montent dans le bus 221, elles se livrent, et nous écoutons leur histoire respective. Leur peine, leur incompréhension, leur amour, mais jamais de haine pour cet autre qui reste quelque soit le crime qu'il ait pu commettre.
C'est là que le lecteur peut s'interroger sur les conséquences de l'incarcération, les conditions de détention etc... même si ils sont condamnables et doivent purger leur peine, qu'en est il de celles qui restent de leur côté des barreaux. Qu'est devenu leur vie ? Comment vivent-elles d'ailleurs ?
Beaucoup de réflexions qui surgissent au fil des pages, et c'est pour aspect que j'ai bien aimé cette lecture qui reste sincère, simple, comme une confession de femmes meurtries. Une lecture qui fait froid dans le dos et ne nous laisse pas indifférents.
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Un excellent témoignage sur ces femmes qui rendent visite à leur compagnon mari , père petit fils en prison.
Le temps d'un trajet en bus (presque la même ambiance que celle des trajets du quotidien) avec un seul homme le chauffeur (calme et rigoureux ) nous découvrons ces femmes . Est ce la faute à la fatalité si 'elles se retrouvent dans une telle situation.
Le temps est court pour elles , interminable pour eux.
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Leurs maris, amants, petits fils sont incarcérés pour différents motifs.

Ces femmes prennent une fois par semaine le bus 221 vers la prison chargées de lourds sacs de linge.

Paul, le conducteur du bus, les reconnaît à chaque fois.

Par courts chapitres, nous découvrons la vie de ces femmes courageuses qui font parfois des milliers de kilomètres pour être présente à un parloir.

Nous découvrons aussi le parcours des incarcérés, leur motif d'emprisonnement.

Si le style ne m'a pas emballé, ces femmes me sont restées présentes en mémoire longtemps après avoir refermé ce livre qui se lit le temps d'un trajet vers la prison.

L'image que je retiendrai :

Celle des sacs aux motifs variés que Paul, le conducteur, aime à regarder.

Une citation :

Et cette phrase telle une vague qui roulerait inlassablement… Mes sanglots violentent l'automne… (p.73)
Lien : https://alexmotamots.fr/les-..
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****

Elles se croisent, mais ne se parlent pas... Elles se regardent, mais ne se connaissent pas... elles sont ensemble pendant le trajet en bus qui les emmène au parloir... cet instant suspendu, qui rythme leur vie, qui embellit ou ternit leur horizon, qui les maintient debout ou qui les fait plier...

Catherine Béchaux nous offre avec ce roman de très beaux portraits de femmes. Qu'elles soient mère, grand-mère, épouse ou petite amie, elles subissent toutes l'enfermement d'un homme... leur homme... et elles sont alors tout autant prisonnières. Leur courage, leur force et leur pacte silencieux nous est livré ici sans jugement. Les mots sont brefs, rythmés et chacun à sa place. leur histoire se lit dans un souffle...

Un premier roman remplit d'amour et d'humanité...
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je partage l'enthousiasme des lectrices et lecteurs :
poignant ! je savais que les femmes qui visitent les prisonniers sont courageuses !!! beau témoignage qui donne envie d'aider
après le verbe aimer le verbe aider est le plus beau
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Le livre ne fait que 125 pages, mais quelle densité !
Superbe écriture au service d'un fonds plein d'intensité.
Qui pense jamais aux femmes (mère, soeur, compagne...) de ceux qui sont emprisonnés ??
C'est plein de retenu et de pudeur et pourtant tellement fort !
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Au cours d'un trajet de bus (le 221), on croise cinq femmes qui se rendent à la maison d'arrêt pour voir un proche en prison, lui apporter du linge et un peu de l'extérieur. Chacune raconte un bout de son histoire, la peur, la honte... et le chauffeur du bus livre ses impressions sur le trajet et ses passagères.
Un beau livre, assez court mais qui interpelle.
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Le bus 221 est celui qui conduit les femmes de détenus jusqu'au parloir de la maison d'arrêt. L'auteure donne la parole aux mères, aux épouses ou aux soeurs d'un détenu. C'est avec un regard de compassion, mais avec justesse, qu'elle nous fait partager ces vies à "l'arrêt". Une fiction de qualité.
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Le 221 est un bus de ville conduit par Paul. Et Paul aime bien observer ses passagers. de son observation Paul a remarqué quelque chose : régulièrement, des femmes montent à bord avec un sac rempli de linge. Qui sont-elles ? Ce sont celles qui attendent de pouvoir voir chaque semaine leur fils, leur fiancé, leur petit-fils à la Maison d'Arrêt.

Les chapitres ne sont pas très longs mais sont d'une efficacité redoutable. Catherine Béchaux alterne entre les pensées de Paul et les histoires de certaines de ces femmes. L'auteure connaît son affaire. Elle est bénévole à la Maison d'accueil des familles de détenus du centre pénitentiaire de Fresne. Et c'est sans doute pour cela que ses personnages sont d'une sincérité et d'une simplicité touchantes. Chacune d'entre elles nous montre une ou plusieurs facettes de ce que c'est que d'être un membre de la famille d'un incarcéré : une situation pesante et qui isole du monde.
Mme Béchaux n'a rien enrobé. Son roman est vif et concis. C'est un roman court mais d'une grande intensité.
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Unité de temps, un trajet, de lieu, le bus 221, d'action, des femmes d'âges, de milieux différents se rendent à la maison d'arrêt pour visiter un homme et lui apporter du linge propre.
Nous les quitterons au moment où elle s'apprêtent à atteindre leur objectif. Entre temps, nous aurons découvert leurs tragédies intimes, leurs tourments et la manière dont la prison confisque à la fois leur temps et leurs pensées.
Dans l'espace clos du bus 221, ces trajectoires se frôlent et vont se souder provisoirement à travers une même crainte: arriver en retard du fait de contre-temps que le chauffeur du bus, qui les observe du coin de l'oeil avec une empathie discrète, entend bien leur épargner. ça n'est jamais grandiloquent, c'est tout en retenue pour mieux faire naître l'émotion.
Nous les avons sûrement croisées ou aperçues, ces femmes qui, lestées d'encombrants cabas tout autant que de problèmes et le grand talent de Catherine Béchaux est de leur donner une identité bien ancrée dans la réalité. En effet, l'autrice connaît bien ce microcosme de la maison d'arrêt et nous en brosse un portrait qui sonne juste, en particulier quant aux tracasseries administratives concernant les vêtements qui doivent corresponde à des critères bien précis, tout en dépendant du bon vouloir ou non des gardiens. Un roman qui donne une voix à celles qui trop souvent n'en n'ont pas. Un texte à qui on a fait une place trop discrète dans les médias. à découvrir de toute urgence .
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