Après le père, voici la mère dans ce second (et dernier ?) volet de l'autobiographie d'
Alison Bechdel, présentée sous la forme d'un journal intime. On y retrouve toutes les obsessions déjà présentes dans « Fun home » : les relations parents-enfants conflictuelles, l'identité sexuelle, le conflit entre la vie rêvée et la réalité. Bref, il s'agit du versant féminin d'une même histoire. La preuve ? La couleur rose remplace le bleu dans les dessins.
Virginia Woolf, les travaux du pédiatre Winicott et la dépression chronique des femmes de la lignée
Bechdel jouent ici des rôles majeurs, bien que le point central demeure cependant l'analyse suivie par l'auteur. C'est dire si le propos est subtil. La mise en page ne fait d'accentuer ces défauts : surabondance d'extraits de documents explicatifs, fond noir pour souligner les passages oniriques etc…. Un drame comique nous promet le titre ? Effectivement, les faits sont tristes, mais le ton résolument sérieux, prétentieux (pour pas dire chi…) annihile tous effets comiques et plombe l'ambiance sans forcément toucher le lecteur.
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