Les erreurs du cerveau : un super-pouvoir

Nous faisons le meilleur usage de nos erreurs lorsque nous les constatons dans une atmosphère dénuée de crainte. Le progrès n'est possible que si l'on s'accorde de temps à autre une erreur.

Même les plus grands génies se trompent, et ils ne sont d'ailleurs probablement devenus des génies qu'en s'égarant maintes fois.

Maintenir un faible niveau d'attente est le meilleur moyen de faire son propre bonheur. Celui qui n'attend rien ne saurait être déçu.

Avant de vous laisser aveugler par une histoire pleine d'émotion, faites une pause et rappelez vous que votre cerveau vous mène peut être par le bout du nez. En effet, celui ci accepte très souvent de porter des oeillères.

Notre vie n'est pas une succession de problèmes à résoudre, mais une alternance de tension et de détente.

Nous nous souvenons intensément des choses importantes et nous réduisons la durée du superflu. Plus la vie est ennuyeuse, plus elle passe vite.

Il n'y a pas d'échecs qui manquent de professionnalisme, il n'y a que la manière de les gérer qui en manque. Ne balayez pas votre faux pas sous le tapis. Il vaut mieux admettre rapidement qu'on a eu un raté, puis passer à autre chose.

Parfois, il faut penser moins pour en faire plus.

Si dans une situation de stress on risque de trop se concentrer sur ses mouvements et de se bloquer, il peut être utile de jeter un coup d'oeil sur quelque chose d'autre. Laisser vagabonder ses idées, se rappeler un souvenir agréable, simplement respirer et faire quelques secondes de pause, puis ne plus penser consciemment mais seulement agir.

Ce sont les insatisfaits, les mécontents, les affamés qui osent et prennent des décisions risquées et qui finissent par changer le monde.
Pour l'être humain, le risque n'est que l'échappatoire à une insupportable incertitude.