Encore un livre de
Beigbeder qui m'a fait osciller entre exaspération et fascination. Exaspérée par la vulgarité de certains propos (généralement dès qu'il s'agit de parler de sexe, c'est un parti pris qui plait à certains, peu à moi), la banalisation de la prise de drogues (cocaïne, ecstasy, alcool carrément par bouteilles, allons-y), une tendance à l'apitoiement... et fascinée malgré tout par cela, peut-être parce que l'auteur a indéniablement des qualités narratives, un sens de la formule et de l'humour (notamment de l'autodérision, ce qui le sauve bien des fois) qui rendent la forme agréable et le personnage attachant (ou presque). Disons que c'est le genre d'auteur qui m'agace mais que je continue à lire quand même, il doit y avoir une raison (bonne et/ou mauvaise) à cela. Sur le contenu du bouquin, je me suis ennuyée par moments mais pas suffisamment pour arrêter ma lecture, le peu de pages (et les bons mots semés ci et là) m'ayant convaincue d'aller jusqu'au bout. Pas vraiment satisfaite de la fin sous forme de compte à rebours inachevé mais peu importe, l'essentiel a été dit avant.
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