J'ai passé un bon moment à la lecture de ce livre. N'ayant lu que "
Windows on the world", je n'était pas encore vraiment familiarisé avec le monde de
Beigbeder. Avec "
L'amour dure trois ans", je cerne un peu plus le personnage. Je comprends qu'il puisse paraître antipathique même si on peu lui trouver un certain intérêt dans la description de ce monde nocturne parisien médiatique. L'histoire amoureuse qu'il y insère, autobiographique ou non, m'a assez amusé, sans plus. Car, passé les premiers chapitres, on découvre bien vite qu'il n'y a plus rien à découvrir. A grands renforts de références et de phrases choc, venues de la pub, il nous fait part de ce que tout le monde connait déjà : les affres d'une passion amoureuse qui se termine. Ce qui dure trois ans et souvent beaucoup moins, ce n'est bien évidemment pas l'amour, mais la passion. Ce qu'on peut déplorer, mais que l'on finit par accepter avec un peu de maturité. Visiblement,
Beigbeder le sait très bien, mais il feint de l'ignorer pour se mettre en scène dans son rôle de pauvre petit homme ballotté par ses ses désirs et les femmes. En résumé, c'est un livre qui se lit très bien, qu'il ne faut surtout pas prendre trop au sérieux, juste se laisser aller à cette lecture que l'on oubliera assez vite.
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