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Critique de BaBooks


Dans le cadre d'une masse critique Babelio, j'avais sélectionné ce titre après avoir lu tant d'éloges sur le dernier opus de l'auteur (Attaquer la terre et le soleil).
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Qu'elle n'a pas été ma colère quand à la page 12, soit 3 pages après le début du texte, j'ai eu violemment envie de jeter ce livre loin de moi !
Je ne suis pourtant pas dérangée habituellement par la violence dans mes lectures (au contraire des films durant lesquels je supporte un peu moins la vue du sang), je me délecte des bastons, je râle presque lorsque les scènes de torture ne sont pas assez développées (coucou ma Team yakuza !), en tout cas j'accepte complètement de lire du hardcore quand cela sert le propos...

Mais ici, l'auteur fait étalage de violence gratuite envers des êtres sans défense en donnant comme prétexte que le jeune garçon a eu des parents violents entre eux et une mère qui a fini par l'abandonner chez son grand-père (c'était d'ailleurs sûrement mieux pour lui, elle lui a sûrement rendu service).
Cette violence là m'est tout bonnement insupportable

Je ne comprends pas à quoi sert ce texte et qu'est-ce que l'auteur peut/veut apporter aux lecteurs, à part du dégoût ?
Je suis aussi dérangée parce qu'en plus de la violence j'y décèle une part d'auto-fiction qui me met d'autant plus mal à l'aise.
J'essaie de me mettre à la place de l'éditeur et avoue ne pas comprendre qu'est-ce qui peut fasciner assez dans ce genre de texte pour décider de le publier (contrairement au Démon de la colline aux Loups qui proposait, en plus d'un texte d'une grande puissance, une forme tout à fait particulière).
Je n'ai absolument pas été émue par ce personnage, il m'a dérangée au plus profond de mon estomac mais ne m'a jamais touchée au coeur.

Mais auto-fiction ou pas, je m'interroge : à quel moment peut-on excuser des actes inqualifiables, sous prétexte que ce garçon est malheureux ? Une personne cambriolée un jour serait-elle excusée si elle se mettait à cambrioler ? Tous les gamins violés dans leur enfance seraient-ils pardonnés s'ils violaient à leur tour ? Une adolescente à l'enfance malheureuse peut-elle tout brûler sur son passage pour évacuer sa colère, sans qu'on ne lui dise rien ?
De manière générale, serait-on plus facilement pardonné si l'on prouvait que l'on a soi-même souffert ?
Pour moi, c'est sans équivoque : la réponse est NON. NON, NON, ET ENCORE NON.
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