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Citations sur Piaf, un mythe français (21)

Ces lendemains qui chantent enfin pour la gamine affranchie, la femme fatale miniature, pas pute mais parfois un peu soumise, la fleur du pavé qui sème à tous vents, qui s’esclaffe ou pleure avec la même spontanéité brute, vont connaître des surlendemains qui déchantent.
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En robe plissée à la mode des filles des Halles et en chandail blanc, celle qui se faisait appeler la Môme Piaf faisait penser à toutes ses sœurs du pavé de Paris et fredonnait des chansons de bitume avec de la gouaille au bord des lèvres. Elle ressemble toujours à un insecte à tête blafarde. C’est un petit monstre sympathique de la chanson (…) Avec ses cruautés, son visage de pleureuse éternelle, Piaf arrive encore à émouvoir. Mais on se prend à regretter la môme qui pleurait sans chiqué, un soir de ses débuts…
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La vie de saltimbanque, comme la vie de bohème, est exaltante dans les romans ou dans les films. Dans la réalité, c’est autre chose. On peut imaginer les manques et les frustrations qu’a pu éprouver Édith réduite à vivre au jour le jour, sans petits camarades d’école ou de quartier, sans un foyer et, surtout, sans mère. Des femmes il en pleut pourtant dans l’existence de Louis le contorsionniste qui, portant beau et auréolé de son statut d’artiste qui marche sur la tête, n’a pas son pareil pour séduire et vite abandonner des jeunes femmes croisées sur sa route.
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Le succès sonne toujours deux fois
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Piaf pouvait aussi être ça, en secret : une femme lucide et déchirée, assoiffée de tranquillité et de respectabilité, désireuse de se cultiver, de découvrir les beautés du monde, de fureter chez les bouquinistes. Quel contraste et quelle découverte ! Et comme elle exprime bien sa pensée avec des mots simples !
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Entre la môme de Belleville et le fils d’immigrés arméniens, âgé de vingt-deux ans, c’est peu dire que le courant est passé. Ces deux-là s’attirent irrésistiblement sans qu’aucun sentiment amoureux se soit déclaré – fait rare. C’est une complicité de purs enfants de la balle qui les aimante.
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Quand il me prend dans ses bras/ Qu’il me parle tout bas/ Je vois la vie en rose/ Il me dit des mots d’amour/ Des mots de tous les jours/ Et ça m’fait quelque chose… Les paroles sont simplissimes comme les sentiments qu’elles expriment mais un charme indéfinissable agit instantanément et il va faire le tour du monde !
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Le verbe et la musique sont ses esclaves bien-aimés. Elle les caresse, les bat et se vautre auprès d’eux. Le miracle de leur soumission tient dans le miracle de sa passion. (…) Ses chansons, Édith couche avec. Elle les chauffe, elle les étreint, elle les regarde dormir. C’est une possession.
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Oui, voilà : la vie ! Quelque chose qui brûle mieux qu’une flamme et qui s’éteint mieux aussi. La vie avec son cortège de bien et de mal, avec son diable et son ange gardien, avec ses battements d’horloge, ses aveugles, ses sourds, ses coups de soleil, ses coups de noir, ses coups de clairon, sa clameur grise où les cris sont les mêmes de détresse ou de joie, de naissance ou d’amour
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Depuis que Piaf est Piaf, on va chercher les mêmes mots : la misère des hommes, la souffrance des hommes, la pauvreté des hommes. C’est déjà beaucoup tout ça, je sais bien. Mais pour elle, ce n’est pas assez. Si nous étions fichus de savoir exactement ce qu’est la vie, c’est ce mot-là qu’il faudrait ciseler pour elle.
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