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Critique de Dune8


« Il n'y a pas lieu d'être optimiste ou pessimiste.
Mais il y a un territoire où on vous dépose comme un sac de sable, du sable fin mêlé de cristaux de sel et de désespoir.
Alors les mots…»

Cette histoire, c'est l'histoire d'un homme.
Non, c'est l'histoire de maints hommes, de trop d'hommes, de femmes et d'enfants aussi. Différents.
Comme le chêne et le hêtre qui cohabitent dans la forêt.
Comme le feu et l'eau sans quoi rien ne serait.
Comme le blanc et le noir qui dansent ensemble sur le papier.
Oui, ces différences-là. Celles qui sont partout. Celles qui font que le monde tient debout. Encore.
Des Déracinés d'abord, que l'on prend, que l'on use et que l'on jette, comme des kleenex.
Des Méprisés ensuite, sur qui l'on crie, sur qui l'on crache, sur qui l'on se déchaîne tout son soûl.
Des Oubliés enfin, qui ne sauraient mieux vivre qu'en ne sachant être.
C'étaient eux hier, aujourd'hui toujours, demain peut-être.

Cette histoire, c'est aussi l'histoire d'une image.
Non, c'est l'histoire d'une montagne d'images dont trop glissent et disparaissent.
Cette histoire est un chant, une complainte, celle du martin-pêcheur qui s'aperçoit que sa rivière n'est plus aussi giboyeuse pour des raisons qui le dépassent et qu'il va devoir s'en aller s'il veut pouvoir nourrir les siens et perpétuer son espèce.

Un homme, d'ailleurs, de la violence, du mépris, de la honte, une image…
Je crois que tout y est.
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