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Critique de EstelleRomano


Quatre nouvelles vraiment très courtes, mes préférences allant nettement à la nouvelle de Marie Desplechin et à celle d'Annie Ernaux. La première exploite tout le lexique de la vérité au mensonge en passant par l'impression, l'erreur, le point de vue et questionne sur les manières de mentir ou d'être vrai, d'être juste ou injuste, jusqu'à une certaine manière de pervertir la justice qu'on peut avoir avec les enfants, de persuader ou d'intimider quand on croit convaincre, sur la différence entre témoigner et dénoncer, avouer et faire avouer, sur le secret qui n'est pas forcément l'ennemi de la vérité...
La seconde se penche sur ce que sont les souvenirs de la première enfance. de quoi se souvient-on? de quelle manière? Sur ces impressions que sont ces premiers souvenirs, impressions fugitives, impressions fortes, qui s'impriment en nous comme de l'extérieur, impressions décousues et recousues. Et puis finalement, une nouvelle qui nous dit que le besoin de se souvenir naît quand on sent qu'on sort de cette première enfance parce qu'on vit la première rupture qui crée un avant et un après.
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