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Critique de xalatan


Un roman tout en douceur et en profondeur qui raconte la guerre, l'absence et l'angoisse.

Etienne, photographe de guerre, a été pris en otage. Une fois « libéré », il revient chez sa mère dans le village de son enfance. le retour n'est pas facile. Etienne est encore habité par sa captivité, par la guerre et ce qu'il a vu. Il a des absences, des crises d'angoisse et son état inquiète sa maman. Au village, il renouera avec ses amis d'enfance et finira par poser un premier acte vers une vie future.

Les personnages qui entourent Etienne sont confrontés eux aussi à l'absence. Celle de l'amant qui part, celle du père disparu en mer, celle des parents qu'on n'a pas connu, celle du pays qu'on a dû fuir et de l'enfant qu'on a perdu.

Le tout est écrit dans une écriture fluide, soignée, un peu chantante. Au début, j'ai eu du mal à entrer dans le style de l'auteur et dans le rythme très lent qu'elle impose à son roman. Mais on s'attache vite aux personnages (celui de la mère entre autres, Irène, que j'ai bien aimée pour sa résilience et pour son accueil des amis de son fils) et on finit par s'adapter au rythme, à la musique, du texte.
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