Mais pourquoi faut-il que la cause de la libération nationale soit toujours défendue par des apprentis-voyous ? Car au fond, ceux qui m'ont agressé s'appellent Ali, Houari ou Hellal.Parmi ceux qui m'ont tendu la main il y a Guy, Bernard, Maurice et Serge.
Si on apprenait le calcul avec des sucreries, mes progrès seraient fulgurants.
Je ne pense jamais comme ceux de mon clan. Les miens n'ont rien à m'apprendre. Je sais tout d'eux, ils savent tout de moi. Avec les étrangers, quelle que soit leur origine, je m'instruis en permanence, j'ai l'impression d'être en perpétuel voyage
Je n'aurais jamais dû lever la tête. Je n'aurais pas reçu de plein fouet la charge magnétique de son regard. Déjà je ne parviens plus à me détacher de ses yeux, deux immenses lacs bleus où miroite la lueur espiègle du sourire (p15/16)
Encore une fois je vous en prie. Ne cédez pas à la folie des hommes qui veulent déchirer ce beau pays. Il est possible que ces paroles déplaisent à des oreilles récalcitrantes. Peu importe. Je m’adresse avant tout à ceux qui veulent avancer sur la voie du progrès.