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Critique de Marlpaulie


Marie Trintignant morte le 23 juillet 2003 sous les coups de Bertrand Cantat.

Le narrateur est visité par sa femme disparue et nous embarque pour un voyage-souvenirs intérieur, passionné et poétique, rempli d'une ineffable tendresse où il évoque les blessures mais aussi les joies en s'adressant à l'Absente.

(p. 96:97)
Nous sommes devant toi
Je fais ce qu'on m'a dit de faire.
Je pose la rose.
Je t'aime.
Je me baisse le plus possible.
Notre fils se penche pour poser la rose.
Nous t'aimons.
Le silence est déchiré.

"Le monde meurt avec toi".
Un cri déchirant de l'amour qui fut, de l'amour assassiné.

"Le souvenir de la lumière marquera notre temps".

"Comme les hommes pleureraient s'ils assistaient à l'extinction de la dernière étoile".

" Que la vie est jolie quand on en a plusieurs".

Refermer ce livre, le coeur chaviré de tant d'amour, de tendresse et de douleur infinies pour la femme enfuie.

Une dernière citation :
Et demain, je m'enfoncerai encore un peu vers l'infini.
Jusqu'à l'invisible et qu'un coeur m'arrête.

(il y a tant de citations qui vous prennent aux tripes et vous bouleversent dans ce livre qu'il vaut mieux le lire).
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