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Critique de dido600


Dans ce livre, préfacé par l'écrivain Gilles Perrault, l'auteur raconte la machination politico-judiciaire qui a conduit à son emprisonnement, des scènes inattendues de la vie carcérale ainsi que le chantage politique dont il a fait l'objet pendant sa détention à la prison d'El-Harrach.
Mohamed Benchicou, directeur du quotidien algérien le Matin, opposé à la politique du pouvoir, a été incarcéré dans la prison d'El-Harrach de juin 2004 à juin 2006. "Les geôles d'Alger"n'est pourtant pas le simple récit d'une mésaventure personnelle mais «un témoignage bouleversant sur le prix qu'il a fallu payer pour la liberté de penser dans cette terre d'Algérie». Si vous attendez une chronique chagrine sur une détresse carcérale vous serez déçus : "Les geôles d'Alger" est un émouvant reportage au coeur de la solidarité humaine, celle, inoubliable et efficace, qu'apportèrent ses codétenus à celui qu'ils appelaient «ami Moh». Une histoire à lire pour ne pas tout à fait désespérer des hommes.
Ce livre est réconfortant et même enthousiasmant. Car Mohamed Benchicou avait été incarcéré avec en tête l'exhortation du poète Nazim Hikmet, autre détenu politique célèbre : «l'important, c'est de ne pas se rendre», écrit Gilles Perrault.
«On ne peut rien contre la volonté d'un homme», répétait Nelson Mandela. L'auteur de ce livre en apporte à son tour la superbe démonstration. Il est sorti des geôles d'Alger comme il y était entré : la tête haute. C'est une leçon de courage que nous délivre son livre aussi émouvant que passionnant.» conclut Perrault.
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