Dans ce fatras de propositions dont beaucoup relèvent du pensum et de l'a priori, une seule certitude : la ville durable sera locale ou ne sera pas.
Joint à l'essor du numérique, l’avènement du développement durable conduit à défendre la ville du partage et du "vivre ensemble". S'expliquent ainsi des pratiques a priori contradictoires avec l'individualisme contemporain, telles que la consommation collaborative, l'habitat groupé ou encore la refonte de la citoyenneté grâce à la concertation et la participation. (...) A la fabrique de l'espace urbain par ses seuls "experts" (urbanistes, architectes, élus, promoteurs...) succède alors la volonté d'une "co-production" de la ville par tous ses usagers...