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Critique de ASAI


ASAI
20 décembre 2021
Ah… lorsque j'ai vu ce livre et sa couverture, j'ai pensé immédiatement, irrémédiablement et avec nostalgie à ma mère qui m'avait tant parlé de cette fabuleuse, sulfureuse, Hedy Lamarr, pulpeuse et amoureuse.
J'ai donc pris ce livre sur un coup de coeur et un hommage personnel à ma mère, la rêveuse.
Patatras…
Oui on l'aura compris, Hedy Lamarr a tourné dans un film des années 30, Extase, où elle apparaît quasiment nue. Bon, et ?
Le roman qui nous promet de nous révéler que Hedy Lamarr était autre que cette star du porno (en quelque sorte), insiste tellement sur cette image que cela en devient nauséabond.
Oui certes, elle a fait ce film. Oui elle a été « exploitée » pour son image érotisée. Et ?
Madame Benedict écrit un roman, pas une chronique dans un journal people. Et pourtant, c'est tout ce que j'ai ressenti.
Exemple : les cent premières pages, soit un tiers, sont consacrées aux relations mondaines de Mme Lamarr autour de la sortie de ce film Extase, et à la propre réflexion – imaginée par l'écrivain – de Mme Lamarr sur ce qu'elle a fait… elle en frissonne encore.
Page 47 : « buvons aux sept semaines qui viennent de s'écouler. Elles ont été les plus heureuses de ma vie. Nous trinquâmes, et j'avalai une gorgée de Veuve Clicquot en songeant au temps passé depuis notre rencontre. »
Page 49 : « Tout en savourant le champagne… »
Et je continue…parce que je vous épargne le avant, le pendant et le après, ce sont des dîners, avec son amant, et autres… donc en tant que lecteur et étant lu le résumé fameux, on attend, on attend, on boit sa tisane, son thé, et rien… rebelote sur Extase, sur ce magnifique corps dénudé en proie à la tentation des mâles riches bien sûr…. Bref c'est indigent, c'est inintéressant, c'est insupportable, et je commence à les voir ces espèces d'écrivains, souvent angloaméricains, qui se mêlent d'histoire, de sexe, de violence liée au sexe, de guerre, le tout dans une béchamel qui me fait maintenant vomir. Ca fait vendre.
On y met un peu de guerre, un peu d'espionnage, un peu de service pour la patrie et hop....
J'ai mis quelques extraits, mais c'est tellement mal écrit. Mal, non, c'est écrit, c'est correct. Pas une faute. Mais c'est d'une platitude. D'une banalité. D'une pauvreté tant sur le plan lexical que sur le plan émotionnel.
Conclusion, ma pauvre Hedy Lamarr, ce n'est pas par ce livre que tu revivras.
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