AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782264078131
336 pages
10-18 (07/10/2021)
3.93/5   227 notes
Résumé :
Son extraordinaire beauté lui a sauvé la vie. Son brillant esprit a changé la nôtre.
Le destin hors du commun de Hedy Lamarr, jeune actrice viennoise d’origine juive à la tête bien faite, devenue une superstar hollywoodienne…

En 1933, à 19 ans, Hedy Kiesler, séduisante actrice viennoise d'origine juive, épouse Friedrich Mandl, un riche marchand d'armes proche de Mussolini. Conscients de la menace qui vient d’Allemagne, ses parents cherchent, p... >Voir plus
Que lire après La femme qui en savait tropVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (61) Voir plus Ajouter une critique
3,93

sur 227 notes

Hedy Lamarr : "actrice et inventrice" , c'est ce qui est gravé sur sa tombe au cimetière central de Vienne en Autriche. Une combinaison rarissime, à n'en point douter. Une super star d'Hollywood et en même temps la conceptrice d'une finesse scientifique dont nous bénéficions encore aujourd'hui en utilisant le wifi dans nos téléphones et ordinateurs. Et comme si les dieux avaient oublié de gâter cette dame à sa naissance, elle passait comme la plus belle femme au firmament cinématographique de son temps.

Malencontreusement, la biographie par Marie Benedict est rédigée à la première personne du singulier, comme une autobiographie romancée et couvre la période de mai 1933 à septembre 1942.
Personnellement, j'aurais préféré une biographie du type classique avec notes de bas de pages, mais l'auteure a fait de son mieux pour saisir les années cruciales de cette "Wonder Woman".

Née Hedwig Kiesler le 9 novembre 1914 dans une famille aisée viennoise de Juifs non pratriquants, Hedy a manifesté très jeune son goût pour le théâtre et l'interprétation. Adolescente, elle a aussi commis la bêtise de figurer dans un film pornographique au titre bien révélateur "Extase". C'est toutefois son rôle de l'impératrice autrichienne Élisabeth, Sissi, au théâtre qui lui a assuré un premier succès et un premier mari.

Impressionnée par la forte personnalité de Friedrich Mandl (1900-1977), propriétaire et gérant d'usines d'armement et l'homme le plus riche de son pays, Hedy consent à l'épouser en 1933, à l'âge de 19 ans, pensant mettre ainsi sa famille et elle-même à l'abri des persécutions antisémites.

Lorsque son mari est promu "aryen honoraire" par Hitler en personne et oeuvre en faveur du rattachement de l'Autriche à l'Allemagne, Hedy décide de fuir, en septembre 1937, à Londres et ensuite aux États-Unis.

Au moment de l'Anschluss, notre jeune femme s'entretient avec l'influent boss du plus grand studio d'Hollywood, Louis B. Mayer de la MGM, sur sa carrière cinématographique et est rebaptisée par lui Hedy Lamarr, d'après une actrice de films muets, Barbara La Marr, morte d'une overdose à 29 ans en 1926.

Son premier film "Casbah" sort déjà en 1938 et est suivie d'une longue série jusqu'en 1958, avec des titres comme "La Dame des tropiques", "Tortilla Flat" basé sur le roman de John Steinbeck, "Angoisse" de Jacques Tourneur, etc.

J'étais encore un gosse lorsque j'ai pu l'admirer pour la première fois sur l'écran dans "Sanson et Dalila" avec Victor Mature. Mais, honnêtement je ne m'en souviens pas très bien.

Passons maintenant de l'actrice à l'inventrice.
Furieuse contre Hitler, Hedy cherchait un moyen pour se venger et après le torpillage par un sous-marin nazi du paquebot "City of Benares", dans lequel moururent 77 enfants réfugiés européens, le 18 septembre 1940, elle s'y est mise sérieusement.

En collaboration avec le compositeur George Antheil (1900-1959) elle a réussi à mettre au point un mécanisme qui permettait à un émetteur et un récepteur radio de sauter simultanément d'une fréquence à une autre. Ce procédé qu'elle estimait vital pour l'effort de guerre américain contre les sous-marins nazis, fut officiellement introduit et approuvé par le Conseil national des inventeurs et recommandé à la marine des États-Unis, en décembre 1940, mais celle-ci a bêtement refusé de l'adapter pendant la guerre. Ce n'est que dans les années 1950 que les bateaux furent équipés de l'invention Lamarr.

C'est justement cette aberration de la part de la marine à ne pas se fier à une invention brevetée par une belle femme, parce qu'elle était belle et aurait mieux fait de "vendre des bons de la Défense", qui ont mis Hedy Lamarr et, des décennies plus tard, Marie Benedict en colère et incité la dernière à rédiger le livre sous rubrique.

Hedy Lamarr s'est marié 6 fois, a adopté, en 1939 un enfant réfugié, James et a eu avec John Loder une fille, Denise en 1945, et un fils Anthony en 1947.
Elle a vécu les dernières années de sa vie retirée du monde et est décédée d'une crise cardiaque le 19 janvier 2000, à l'âge de 85 ans.

Comme figure sur la couverture de l'édition poche 10-18 : "Son extraordinaire beauté lui a sauvé la vie, son brillant esprit a changé la nôtre."
Commenter  J’apprécie          6914
Elle était jeune et belle, elle acquit un statut de star hollywoodienne assez vite dès la fin des années 30. Elle aurait pu se contenter d'une vie de paillettes mais elle voulait se consacrer à l'effort de guerre et lutter contre les nazis, en utilisant son intelligence et son esprit inventif. Cette personne, c'est Hedy Lamarr de son nom d'artiste et Hedy Kiesler Mandl pour l'état civil.

Au départ une jeune fille de la bourgeoisie juive viennoise qui vivait dans le quartier de Döbling. Elle connaît très jeune des succès remarqués au théâtre et attire l'attention d'un personnage sulfureux: Fritz Mandl, industriel qui va bientôt frayer avec l'occupant nazi. Elle se marie rapidement avec Mandl, et se retrouve séquestrée chez elle par un mari jaloux et possessif. Hedy va réussir à s'enfuir et gagne l'Amérique.

Elle arrive à entrer en contact avec le grand producteur de cinéma Meyer et très vite elle va obtenir des rôles importants dans la production américaine.

Le désastre du navire City of Benares torpillé par les Allemands malgré la présence de nombreux enfants à bord va l'inciter à faire le maximum pour lutter contre l'Allemagne nazie. D'abord elle va adopter un orphelin puis elle va se concentrer sur une invention étonnante: comment éviter que l'ennemi détecte les signaux émis par un navire allié et dirigé vers les torpilles? Elle imagine avec le compositeur George Antheil un système reposant sur des sauts de fréquence, système qui est en quelque sorte l'ancêtre du WiFi que nous utiisons chaque jour.

Ce système de radiocommande permet d'accroître la précision des torpilles et améliore la communication entre l'avion ou le navire et la torpille, grâce à un mécanisme qui synchronise les sauts fréquence radio afin d'éviter l'interception de ces signaux par l'ennemi.

Son associé Antheil ayant dans le passé utilisé un système de longues bandes percées pour synchroniser les pianos dans son Ballet mécanique a pu ainsi utiliser ses compétences.

L'ironie de l'histoire c'est que la US Navy refusa d'utiliser le brevet déposé par l'actrice malgré les défauts de son propre système de guidage des torpilles.
Par contre l'armée va utiliser ce brevet plus tard dans les années 50 pour détecter des sous-marins et faire remonter l'information sans qu'elle soit interceptée par l'ennemi.
Le rôle de Hedy sera reconnu bien plus tard, dans les années 90!!

Cet hommage rendu par ce livre à une inventeuse de génie, bien plus connue pour sa carrière d'actrice, est émouvant. Etonnante la trajectoire de cette jeune femme qui a tant lutté contre l'Allemagne nazie et qui restera fidèle à ses origines autrichiennes!

Un très beau livre court mais très bien documenté et intéressant car il nous montre l'apport scientifique venant d'une source inhabituelle.
Commenter  J’apprécie          381
Dans les années quarante et cinquante, Hedy Lamarr était une immense star du cinéma hollywoodien. La destinée surprenante de cette femme, considérée en son temps comme « la plus belle du monde », n'a pas manqué d'inspirer auteurs de biographie et réalisateurs de films documentaires biopic. Elle-même a d'ailleurs écrit son autobiographie, dans laquelle elle s'étend complaisamment sur les moments les plus sulfureux de sa vie. La femme qui en savait trop, de Marie Benedict, est une autobiographie fictive romancée, un roman qui se présente sous la forme d'une autobiographie.

Avant d'aborder le livre, tenons-nous-en aux faits certains et de notoriété publique. Hedwig Kiesler naît à Vienne en 1914 dans une famille juive aisée et cultivée. A l'adolescence, elle remporte un prix de beauté et se destine à la scène. En 1933, elle tourne nue dans un film érotique — qualifié de pornographique à l'époque —, puis rencontre le succès au théâtre dans le rôle de Sissi. Elle épouse un très riche industriel de l'armement, proche du gouvernement nationaliste autrichien et des fascistes italiens de Mussolini. En 1937, fuyant un mari décrit comme abusivement possessif, elle embarque pour les Etats-Unis, rejoint Hollywood, où sous le nom d'Hedy Lamarr s'engage une étincelante carrière d'actrice qui tourne avec les plus grands. Elle assumera une réputation sulfureuse de croqueuse d'hommes, se mariant et divorçant six fois, collectionnant les amants par dizaines, révélant sa bisexualité à une époque où cela ne pouvait que choquer. Avec l'âge viendra une longue déchéance physique et morale, atténuée par la reconnaissance tardive de ses talents d'inventrice.

Car Hedy Lamarr, autodidacte, était passionnée par les technologies modernes. En 1941, elle eut l'intuition d'un système indétectable de guidage des torpilles sous-marines par télécommunication, et elle le mit au point avec le pianiste et compositeur George Antheil. Malgré l'obtention d'un brevet en bonne et due forme, l'US Navy refusa de l'adopter pendant la Seconde Guerre mondiale. Nos technologies sans fil d'aujourd'hui, wifi, GPS, téléphone portable, fonctionnent sur le principe du saut de fréquence imaginé par l'actrice et son ami musicien.

Une fois qu'on sait tout cela, l'on peut s'interroger sur l'intérêt que présente une biographie supplémentaire de Hedy Lamarr. Marie Benedict, une avocate américaine qui, à ses heures perdues, écrit des romans historiques légers, avait-elle un éclairage nouveau à proposer aux lectrices et aux lecteurs de la femme qui en savait trop ? Il n'est alors pas inutile de savoir que le titre original de son livre est The only woman in the room.

Marie Benedict a choisi de mettre l'accent sur les épisodes les moins connus — parce qu'à première vue moins croustillants — de la vie d'Hedy Lamarr. Des épisodes sur lesquels témoignages et révélations manquent, l'autrice pouvant ainsi donner libre cours à son imagination.

En Autriche, Hedwig avait joué un rôle de faire-valoir décoratif auprès de son premier mari, marchand d'armes, lors de réunions politico-commerciales où des sujétions militaires techniques étaient abordées. Hedwig, la seule femme dans la salle, n'en avait pas perdu une miette. A Hollywood, soucieuse de participer à l'effort de guerre contre le Reich nazi et bouleversée par des annonces catastrophiques, Hedy fait appel à ses souvenirs et se lance dans la recherche-développement en télécommunications. Convoquée solennellement à une réunion à la Navy, Hedy est à nouveau la seule femme dans la salle, pour s'entendre signifier une fin de non-recevoir.

Marie Benedict a exercé sa profession d'avocate au sein de prestigieux cabinets américains. Il lui est probablement arrivé à plusieurs reprises d'être « la seule femme dans la salle ». Son livre lui donne l'occasion de rappeler que les femmes — et particulièrement les jolies femmes — n'ont été souvent reconnues que pour être belles et pour se taire.

La narration est enlevée, accessible, pas déplaisante, avec des passages tapageurs, d'autres larmoyants. le style est… non, il n'y a pas de style, mais est-ce la faute de l'autrice ou de sa traductrice ? Ce qui sauve finalement le livre est le caractère très spectaculaire des événements vécus par Hedy Lamarr.

Lien : http://cavamieuxenlecrivant...
Commenter  J’apprécie          350
L'autrice a imaginé le journal d'Hedy Lamarr, star des années 40, à la beauté et à l'intelligence remarquable, créatrice d'un système de guidage de missile pour aider les Alliés à gagner la guerre.
Fille de juifs autrichiens, ayant fui à la fois un mari toxique et l'Anschluss (annexion de l'Autriche par Hitler), pétrie de remords parce qu'elle savait et n'avait pas prévenu à temps ceux qui auraient pu contrer les funestes desseins des nazis, Hedwig Kiefer (de son nom de jeune fille) a décidé de se servir de ses atouts pour se racheter.
Femme caméléon, capable de jouer les adorables potiches en société, de s'isoler pour réfléchir et de travailler avec ardeur auprès de son frère de coeur, cette artiste m'a fascinée, même si j'ai parfois été choquée par sa froideur (due au manque d'amour maternel, comme si bien expliqué dans ce journal fictif).
Ce roman est en tout cas une réussite, aussi bien pour la compréhension de cette triste époque charnière que pour montrer que les femmes avaient (ont ?) encore beaucoup à faire pour être reconnues à leur juste valeur. La note de l'autrice à la fin complète le récit : Lamarr, par son invention, a permis la naissance du téléphone cellulaire, son travail a des répercussions jusqu'à aujourd'hui, plus que ses prestations cinématographiques, c'est ce qu'elle souhaitait (heureusement, elle aura connu une reconnaissance hélas fort tardive dans les années 90).
Commenter  J’apprécie          392
Un destin digne des meilleurs scenarii de Hollywood que ce roman mettant en scène Hedwig Kiesler, épouse de Friedrich Mandl, devenue aux États-Unis  Hedy Lamarr, (1914-2000).
Lecture intéressante qui m' a permis de rencontrer cette femme de grande beauté , qui sut , à temps , prendre son destin en main en fuyant son riche époux, s'exilant en Amérique et qui tourna sous la direction des plus grands réalisateurs de son temps . Elle collabora avec son ami le compositeur et pianiste George Antheil à la conception d' un mécanisme reposant sur des sauts de fréquence. Par ce biais, les signaux radio transmis à une torpille par un navire ou un avion pouvaient changer constamment de fréquence devenant ainsi indétectable pour l'ennemi lors de la Seconde guerre mondiale. Mais las, une femme à la beauté fatale, ne pouvait, à l'époque, être une scientifique talentueuse, et encore moins concevoir un système qui aurait pu participer à écourter le conflit. Ce n'est que des décennies plus tard que son invention servira en partie au développement des téléphones portables.
A la place d'un roman j'aurais préféré une vraie biographie plus complète, moins sirupeuse . Il y a quelques documentaires, quelques articles de presse qui lui ont été consacrés, je n'ai pas trouvé de vraie biographie la concernant, le livre de Marie Benedict est d'autant plus intéressant.
Commenter  J’apprécie          373

Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
- John Crowmwell m'a fait comprendre qu'il avait de gros plans pour moi. Ne devrait-on pas répéter l'action que nous allons insérer dans la scène ?
- Mademoiselle Lamarr, ce plan fixe, avec son éclairage et son angle mûrement réfléchi, constitue un gros plan.
- Mais je ne fais rien, dis-je complètement déroutée.
- Pour la simple et bonne raison que vous n'avez rien à faire, répliqua M. Howe avec un agacement évident. (...) Et vous savez que le meilleur moyen pour une femme d'apparaître mystérieuse est d'être belle et de se taire.
Se taire. Une fois de plus, on exigeait de moi le silence. J'avais quitté Fritz et son monde en partie parce qu'il ne voulait qu'une jolie poupée muette et obéissante pour compagne. Tout en ayant conscience de me bercer d'illusions, j'avais quand même espéré un meilleur traitement en Amérique. Mais il semblait que Hollywood attendait de moi exactement la même chose que lui.
Commenter  J’apprécie          30
« - Débarrasser à jamais la société allemande des juifs ? » dit Fritz en formulant la question que je me posais moi-même.
Qu'est-ce que Hitler voulait dire par là ?
- Oui, enchaîna le dictateur en semblant se
détendre. Les Juifs représentent un problème qu’il
vous faut résoudre. On ne peut tout simplement les
laisser vivre plus longtemps au sein de la population allemande. Les lois de Nuremberg ne sont que la
première étape d'un plan qui, je l'espère, sera un jour
plus global, en particulier une fois que le Reich aura
étendu sa domination sur tout le continent.
L'esquisse d'un cri d'exclamation m'échappa. Je me
figeai. Quelqu’un mavait-il entendue ? Je guettai un
silence dans la conversation ou des bruits de pas qui m’auraient indiqué que j'étais sur le point d'être décou-
verte. Quand la discussion reprit, je me faufilai hors de
la pièce, longeai le couloir et ressortis sur le balcon.
J’avais du mal à en croire mes oreilles,
Mon mari. le Marchand de mort, se montrait à la hauieur du surnom qui lui avait été donné des années plus tôt.
Et, il s’apprêtait à apporter lui-même la mort à l’Autriche
et à son peuple.
Commenter  J’apprécie          20
Qu'aurais-je pu dire d'autre ? il m'était difficile d'abandonner au pied de l'autel Friedrich Mandl, marchand de mort et homme le plus riche d'Autriche?
- Tant mieux, parce que c'est pour la vie, Hedy. Pour toute la vie. La tienne et la nôtre.
Commenter  J’apprécie          100
Je me partageais donc en deux. Le jour, je mettais le masque de Hedy Lamarr en maquillant mes lèvres et mes yeux et en jetant des regards énigmatiques devant la caméra. La nuit, je redevenais Hedy Kiesler, une femme inquiète pour les siens. Une femme à la fois viennoise et juive, même si ma religion ne m'avait jamais vraiment définie à mes yeux avant que je quitte l'Autriche.
Commenter  J’apprécie          60
- Ce n'est pas la seule raison qui a motivé notre refus, mademoiselle Lamarr, mais puisque vous abordez la question je dois reconnaitre qu'il nous serait difficile de convaincre nos soldats et nos marins d'utiliser un système inventé par une femme. Et nous n'avons même pas l'intention d'essayer.
Commenter  J’apprécie          60

Videos de Marie Benedict (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Marie Benedict
La biographie romancée de l'incroyable destin de l'actrice et inventice Hedy Lamarr.
Vienne, 1933. À 19 ans, Hedy Kiesler, séduisante actrice d'origine juive, épouse Friedrich Mandl, un riche marchand d'armes. Conscients de la menace qui vient d'Allemagne, ses parents cherchent, par ce mariage, à la protéger. Malheureusement, Mandl s'avère être un homme possessif et opportuniste, qui fraye bientôt avec les nazis. Horrifiée, Hedy parvient à s'enfuir et s'installe aux États-Unis, où elle devient Hedy Lamarr, superstar hollywoodienne. La jeune femme ne peut cependant oublier l'Europe et décide de contribuer à sa façon à l'effort de guerre. Celle qui est aussi une scientifique de talent met alors au point un système de codage des transmissions révolutionnaire, utilisé de nos jours pour la téléphonie mobile ou le Wifi.
Dans ce récit à la première personne, Marie Benedict redonne vie à une femme hors du commun, dont le plus grand rôle fut oublié, voire ignoré, durant des décennies...
https://bit.ly/3dIPokr
+ Lire la suite
autres livres classés : hollywoodVoir plus
Les plus populaires : Littérature étrangère Voir plus


Lecteurs (553) Voir plus



Quiz Voir plus

Dead or Alive ?

Harlan Coben

Alive (vivant)
Dead (mort)

20 questions
1821 lecteurs ont répondu
Thèmes : auteur américain , littérature américaine , états-unisCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..