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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
J'ai eu un IMMENSE coup de coeur pour la bande dessinée « J'y vais mais j'ai peur - journal d'une navigatrice » de Clarisse Crémer et Maud Bénézit !

Je ressors de ma lecture avec les yeux qui brillent de la force et des émotions transmises. C'est une bande dessinée qui marque et que je n'oublierai pas !

L'histoire est dingue : Clarisse Crémer fait de la voile mais sans imaginer un jour se lancer dans le Vendée Globe pour 3 mois en solitaire. Un bon alignement des planètes va lui permettre de se lancer après 2 ans de préparation.

C'est un roman graphique sans fard, pur et qui sonne tellement juste. Maud Bénézit a couché sur le papier l'histoire de Clarisse Crémer. Et on peut dire que leur duo a fonctionné à merveille ! Il en ressort un petit bijou à offrir à toutes les femmes de votre entourage ! Cette bande dessinée plaira aussi aux hommes, évidemment, mais elle aura une saveur particulière pour toutes les femmes. En effet, elles ont tellement bien su retranscrire toute la force et les peurs qu'une femme peut ressentir dans ses challenges. le syndrome de l'imposteur est bien présent, avec deux petites voix antinomiques dans la tête de Clarisse mais aussi la quête de l'équilibre parfait marin-bateau, le dépassement de soi et la découverte de son monde intérieur !

C'est pour moi la version féminine de « Dans la combi de Thomas Pesquet » de Marion Montaigne que j'avais beaucoup apprécié, avec les émotions en plus ! Un énorme WAOUH !
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Vous pensiez que les skippers(euses) au long cours (Vendée Globe, Route du Rhum, Solitaire du Figaro….), étaient tous des vieux loups de mer, des durs(es) à cuire, des « même pas peur » ? 😀

Clarisse Cremer, navigatrice du Vendée Globe en 2020 et narratrice de cette BD, nous démontre le contraire avec beaucoup d'humour et de sincérité.
Prêt pour une « balade » aux quatre coins des océans ?

Une seule navigatrice, mais deux Clarisse. Les peurs, les doutes de l'une, et la farouche détermination de l'autre Clarisse. Un récit simple et addictif.
Se jeter dans le grand bain du Vendée ou rester à terre ? Deux petites voix l'agitent en permanence, la déchirent, partagée entre l'esprit de compétition fermement ancré dans sa personnalité, et son inquiétude permanente quant à ses propres capacités.
Deux voix illustrées avec justesse par deux petits personnages, en rose le mode : « warrior » et en bleu, le mode : « j'suis pas capable »
« Mon esprit de compétition est un compagnon que je connais bien, autant que ma capacité à douter de moi... On se connaît bien tous les trois. »

Ce n'est pas qu'un récit autocentré. Il est aussi très pédagogique et raconte avec beaucoup de justesse le quotidien de la course : le bonheur et l'épreuve.

La préparation d'une course, les éléments d'un bateau et leur nom. Je deviens incollable sur les voiles, sur leur position selon les vents. Bon, ok, je partais du « ras des pâquerettes », mais justement, c'est accessible à tous, confirmés qui vont y retrouver des sensations et terriens incultes comme moi.

C'est aussi l'écoute du bateau. Bien sûr, il y a plein de données techniques, de savoir faire, mais chaque bateau est différent. Et comme un cheval, il faut apprendre à l'apprivoiser, pour mieux le connaître, pour mieux faire route avec lui. D'autant plus, que Clarisse ne souhaite pas faire de la figuration, elle brigue les premières places.

Même si les conditions sont dures et exigeantes, il reste toujours une place pour le bonheur tout simple d'être en mer. Contempler, admirer les oiseaux, les poissons, les couleurs, les paysages.
Un rapport privilégié qui s'instaure entre le marin et les flots : se sentir à sa place, en pleine mer, tout(e) seul(e).
Quand elle reste bloquée, faute de vent, près d'une île : « Pour moi, le temps s'est totalement arrêté, je suis revenue aux prémices de la navigation, perdue aux confins du monde. Mon esprit de compétition râle mais je n'ai aucun regret. Ce sont des moments comme ça qui font l'essence même du Vendée Globe. »
L'impression d'être hors du monde des humains, d'avoir récupéré l'essence même de la vie. « J'ai changé de référentiel. Je suis hors du temps. Ma vie se résume à mon bateau, c'est ma nouvelle planète. La mer est ma nouvelle réalité. »
« J'étais dans un équilibre parfait entre moi, mon bateau, la mer, et j'oserais même dire… l'univers !"

Un ressenti qui va jusqu'au flow : "c'est une sensation totalement addictive, qui éloigne du monde des humains. On ne cesse pas de l'aimer mais il s'efface de notre mémoire. »

Quand arrivent les gros problèmes, « Clarisse, la nulle » reprend les rênes : « En fait, je n'ai rien appris ! Je tourne en rond sur les mêmes sujets. »

Complexes et difficiles, la gestion du sommeil, le décalage entre la vie sur mer, en solitaire, et « le résumé marketing qu'on fait de nous, comme des étiquettes, qu'on nous colle. »

L'arrivée à terre est d'ailleurs vécue par Clarisse avec un total décalage. Les questions absurdes des journalistes, le rappel continuel qu'elle est une femme. Pour Clarisse, elle est arrivée 12ème. Pour les journalistes, elle est d'abord la première femme arrivée, et ils tournent en rond sur le sujet : « Et surtout première femme ! ». « Et surtout, femme la plus rapide de l'histoire du Vendée Globe !
Pourquoi me rappelle-t-on sans cesse que je suis une femme, alors que pendant 87 jours, je n'y ai pas du tout pensé une minute ? (…) Je veux juste être un marin comme les autres »

Vous l'avez compris, beaucoup de plaisir à lire cette traversée.

D'autant plus, que ce n'était pas gagné. Quand j'ai feuilleté la BD, je n'aimais pas du tout le graphisme que je trouvais trop simpliste.
En fait, il est parfaitement approprié au récit. Il n'est pas simpliste, il est simple, dépouillé, centré sur l'essentiel : les expressions, le rythme, les paysages.
En harmonie parfaite avec le texte, il sublime le récit de Clarisse.

Alchimie réussie entre la fragilité et la farouche détermination de Clarisse Cremer.
Alchimie réussie entre le scénario et le dessin.

Instagram : commelaplume


Lien : https://commelaplume.blogspo..
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Je n'y connais rien à la voile ni aux bateaux en général et ce n'est vraiment pas un sujet qui m'intéresse plus que ça. Eh bien cette lecture m'a passionnée et donné envie de suivre le prochain Vendée Globe !

Je ne me suis cependant pas tournée vers cette bande dessinée par hasard : j'avais déjà lu et adoré « Il est où le patron ?» la première BD de Maud Bénézit parue en 2021 et j'avais très envie de suivre cette illustrautrice dans son travail. Et cette bd tombait à pic car j'avais besoin de dépaysement.

L'histoire retrace le parcours de Clarisse Crémer, de son adolescence au Vendée Globle (course d'environ 45 000 km à la voile en solitaire autour du monde) où elle a participé en 2020 et effectué le meilleur temps féminin de l'histoire de cette course. On suit la jeune femme dans son parcours, où le choix de devenir marine s'est imposée sur le tard et nous embarquons à ses côtés durant son Vendée Globe. La trame permet d'entrer dans la tête de Clarisse, où l'envie de se dépasser côtoie tous les doutes qui peuvent l'assaillir. Une grande part du récit concerne toutes les informations qui tournent autour de la préparation d'une telle course, le matériel, la recherche de sponsors, la navigation, le bateau, le quotidien avant et pendant la course avec des données très fournies mais qui ne m'ont jamais lassées. Enfin, à l'image de sa précédente bd, Maud Bénézit aborde de nouveau le fait d'être une femme dans un milieu d'hommes et tout ce que cela peut impliquer.

Les bandes dessinées qui divertissent, font rire, émeuvent et pour lesquelles on apprend des tas de choses avec plaisir sont mes préférées et encore une fois Maud Bénézit réussit le pari haut la main ! le dessin expressif, coloré et souvent drôle participe grandement au plaisir de lecture.

Vivement sa prochaine bd !
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Et si on partait faire un tour du monde à la voile avec Clarisse Crémer?
Au cours de ce graphique, on assiste à la génèse de ce projet.
Comment Clarisse Crémer se lance dans la course à la voile?
Comment va-t-elle se retrouver en lice pour le Vendée Globe?
Les aspects techniques sont bien évidemment abordés dans ce roman mais on suit surtout le ressenti de Clarisse.
Avoir des infos sur les coulisses de la course et du milieu maritime est un plus dans ce livre.

Les illustrations sont dynamiques. Cela donne un beau moment de lecture.
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Un roman graphique qui multiplie les points positifs : la dessinatrice autrices d'un autre ouvrage mettant en avant la situation des femmes chefs d'entreprise, relate ici à travers ses dessins le récit autobiographique de la navigatrice Clarisse Crémer. Ce parcours atypique de femmes dans un univers jusqu'à lors fréquenté majoritairement par les hommes et mis en valeur à l'occasion de la participation de la navigatrice au Vendée globe.
Voici une bande dessinée très originale et intéressante pour le public de collégiens et collégienne du niveau troisième en ce qui concerne l'aspect autobiographique. Ensuite il est toujours intéressant d'avoir des ouvrages avec des représentations féminines qui sortent de celle que l'on a habituellement sous les yeux. Ce personnage de femme sportive, libre, aimant l'aventure et ne dédaignant pas la solitude offre une nouvelle possibilité d'identification pour les femmes. L'univers de la voile qui m'est totalement étranger, et ici largement décrit et peut faire l'objet d'une belle découverte pour les néophytes. Mon intérêt pour cet ouvrage a redoublé lorsque j'ai pris connaissance à la radio du fait que la navigatrice n'avait pas pu renouveler son contrat avec son sponsor au prétexte que son absence de l'univers des courses pendant sa grossesse et sa maternité n'avait pu lui donner les qualifications nécessaires à ce soutien financier !
J'ai aussi aimé au détour du récit, l'évocation de certaines thématiques, comme la question environnementale, la question du partage ou non de l'expérience de la course, de la place des amis et de la famille.
Le dessin est agréable clairement lisible et participe au plaisir de cette lecture.
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Ce roman graphique est l'histoire d'une petite fille qui ne sait pas ce qu'elle veut faire quand elle sera grande. Un jour, elle apprend à faire de la voile; c'est devenu sa passion. Après quelques courses, elle est invitée par Armel le'Cleach pour effectuer le Vendée-Globe avec Banque Populaire. Arrivera-t-elle chez elle?
En tant que passionnée de voile, cet ouvrage m'a appris beaucoup de choses: l'ambiance en course, les dégâts que peut subir un bateau et ce qu'il les a causés, les fêtes et quelques bêtises.
Le titre, véritable credo de l'ouvrage, correspond parfaitement aux moments vécus.
Je recommande !
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J'ai adoré! Je n'y connais rien au monde de la voile et ne connaissais même pas Clarisse Cremer mais plonger dans son aventure a été génial. On se retrouve au côté d'une très belle personnalité, accessible, drôle, humaine et elle nous fait partager son quotidien, ses émotions mais également ses questionnements (sur les femmes, l'environnement etc). le dessin est très beau, l'ensemble très documenté sans que ce soit bloquant pour les non initiés comme moi. Un magnifique portrait de femme!
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« J'y vais mais j'ai peur : journal d'une navigatrice » de Clarisse Crémer (la navigatrice) et de Maud Bénézit (l'autrice de BD) est une BD géniale, captivante, hilarante, d'une femme inspirante, dans le doute souvent mais tellement forte.
J'ai adoré et Dieu sait que la mer et encore plus la navigation ne sont pas mes éléments.
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Quand j'ai commencé cette BD j'avais le même sentiment que le titre. J'aime la mer, voir les bateaux, mais je n'y connais rien et encore moins au Vendée Globe. Mais banco j'ai commencé, j'ai accroché et ligne d'arrivée.
Merci à Maud et Clarisse qui ont permis une vulgarisation (sans être péjoratif) de ce sport. Merci de l'avoir rendu accessible. En plus le format BD permet de visualiser et comprendre.
Ce thème est remarquable et on découvre peu de ces histoires autobiographiques sur la mer dans ce format. Maud a su retranscrire les émotions, le vent, le stress, l'iode, l'infini.
Merci à Clarisse pour ce partage de vie, dans une période si compliqué : le covid. Merci de nous avoir tout montrer sans tabou: oui on fait tous nos besoins.
Merci pour ces belles planches, histoires et belle aventure.
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🌊 Mission Vendée Globe 🌊
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Nouvelle lecture en service presse grâce à @netgalleyfrance et @delcourt.bd ... J'ai dévoré ce graphique ! @clarissesurlatlantique nous emmène à ses côtés pour faire le tour du monde à la voile et c'est passionnant !
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Personnellement, je ne suis pas passionnée par la voile, ni par le Vendée Globe, je n'y connais absolument rien et pourtant, j'ai eu beaucoup de mal à lâcher ce graphique. de la construction du projet à son quotidien sur son bateau, pendant 3 mois en solitaire, Clarisse nous partage, à l'aide des illustrations de @bdzit, ses réflexions, ses grandes joies, ses émerveillements, ses moments plus difficiles. de la gestion alimentaire, l'hygiène, les manoeuvres, le sommeil, les apprentissages divers, le syndrome de l'imposteur... Et pourtant elle deviendra "la femme la plus rapide" à réaliser cette course, engageant alors un passage réflexif très intéressant sur la place des femmes dans ce type de compétition et les réactions des médias.
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Vraiment j'ai tout aimé dans ce graphique. Même s'il intègre des mots "techniques", il est totalement adapté pour tous les lecteurs et amène une énorme admiration face à cette épreuve incroyable entre force et solitude !
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Foncez vite sur cette lecture 😉🌊
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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