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Citations sur Peinture et médecine (9)

Le pire savant est celui qui n'est jamais artiste, le pire artiste celui qui n'est jamais savant.
Armand TROUSSEAU
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Certains psychiatres vont très loin dans les correspondances entre peinture et équilibre mental, puisqu’ils vont jusqu’à se demander si le développement de la peinture abstraite des dernières années, et l’engouement du public pour elle est ou non en corrélation avec le développement des maladies mentales dans le monde….
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Il ne faut pas confondre matière et épaisseur. La grande peinture est lisse et pourtant elle a de la matière. La matière est une sensation physique, tactile même, on a envie de toucher la toile, de la caresser pour en ressentir la matière. Substance étendue, divisible, impénétrable et susceptible de toutes sortes de formes. Il y a dans la matière une sorte de mystère, d’inconnu qui est la cause permanente de toutes nos sensations. C’est ce que l’on cherche à toucher, à découvrir, cet inconnu qui nous donne la sensation de creux ou de relief sur une toile à deux dimensions.
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Pour les anciens, l’équilibre était facile à atteindre ou du moins respecté, ceci parce qu’ils s’attachaient à reproduire les éléments de la nature qui est stable et équilibrée. Pour les modernes, la chose est d’importance, car étant passionnés, libres et voulant sans cesse découvrir, ils exagèrent leur passion jusqu’à l’outrancier, la grossir démesurément et donc être toujours très proches du déséquilibre.
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Un peintre n’est valable que lorsqu’il possède une personnalité et un style de conception qui lui est propre. On peut dire « que l’art est la traduction sincère de la nature vue à travers le prisme de la personnalité ».
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Si la médecine est considérée à la fois comme une science et un art, une histoire du livre médical se trouve d’autant plus justifiée en nous révélant un aspect nouveau de l’art médical en faisant intervenir l’artiste dans l’enseignement ou le progrès scientifique. Les illustrations qui ornent magnifiquement ces pages, la plupart inédites, apportent le témoignage de cette féconde collaboration entre le savant qui découvre peu à peu les secrets de la nature et l’artiste qui les exprime et les transmet par le livre. Que saurions-nous des gestes professionnels de nos devanciers si nous étions privés du secours de l’image ? Sans le concours de l’artiste si activement recherché par un BRUNSCHWIG au XVe siècle, un CHARLES ETIENNE au XVIe siècle, un BIDLOO au XVIIe siècle, un ALBINUS au XVIIIe siècle, il est probable que leurs enseignements n’auraient pas connu la même diffusion.
P. VALLERY-RADOT
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Il est certain que la spéculation a été à l’origine de bien des mouvements, mais il ne faut pas en exagérer l’importance, les petits spéculateurs sont obligés de disparaître d’eux-mêmes un jour ou l’autre, le temps ne les laisse pas subsister alors que les peintres et les novateurs restent et demeureront malgré les années.
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… le « Salon des peintres médecins » qui date depuis 1928 et qui se manifeste chaque année au Musée d’Art Moderne, … et aussi et surtout le « Salon des étudiants peintres médecins », manifestation annuelle dont la première remonte en 1963 et qui accuse chaque année ne popularité croissante.
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Il est hors de doute que dès le début du développement de la Science Anatomique, les Médecins furent eux-mêmes de remarquables dessinateurs, comme en témoigne l’admirable atlas de Vesale et ceux d’une série d’anatomistes qui se sont succédés au cours des siècles jusqu’aux dessins de FARABEUF.
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