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Critique de Latulu


Dans un monde médiéval dominé par une technologie avant-gardiste, Sancia, une jeune voleuse, va accepter une mission qui l'entraînera des bas quartiers vers les hautes sphères politiques.

J'ai pris beaucoup de plaisir à la lecture de ce roman.
L'auteur a développé un système de magie original, basé sur l'écriture de formules sur des objets qui permettent à ces derniers d'augmenter leurs capacités. Ces formules, appelées enluminures, agissent sur le quotidien des habitants. Ainsi, une carriole va avancer toute seule, en « pensant » qu'elle se trouve sur une pente inclinée. Un peu étrange au début du récit mais on finit par s'adapter d'autant plus que l'auteur évite les explications techniques très compliquées.

Ces technologies sont toutefois réservées à ceux qui ont les moyens financiers de les acheter.
Dès lors, la cité de Tevanne vit coupée en deux. D'un côté, les beaux quartiers, où la vie est facile et les habitants ne manquent de rien et les Communes qui sont les bas-fonds de la société, où règnent la misère, la soif et la faim.
C'est ici que nous rencontrons Sancia, ancienne esclave devenue voleuse, elle a la capacité de sentir les objets, don très précieux pour la réussite de ses missions. Elle accepte de dérober une boîte conservée sur les docks, lieu sous étroite surveillance. Elle s'attirera l'inimitié de Grégor, chargé de la sûreté des docks et fils d'une des puissantes familles de Tevanne, et d'un mystérieux individu bien décidé à récupérer son bien.

L'auteur a un vrai talent pour donner vie aux personnages. Nous suivons plusieurs d'entre eux selon les péripéties. Les portraits brossés permettent d'envisager la vie à Tévanne sous tous les aspects. Que ce soit dans le Creuset en compagnie des ferrailleurs ou dans les quartiers luxueux des enlumineurs, la géographie de la cité est bien décrite ainsi que ses moeurs.
Les protagonistes principaux sont attachants et le récit comporte une part de mystère qui maintient le suspense tout du long. le lecteur prend plaisir à arpenter cette ville à deux visages.
J'ai beaucoup aimé la mythologie introduite. le fait que cette société trouve ses racines dans les ruines d'une ancienne civilisation, que l'on prétend avoir été plus avancée, laisse à l'auteur la possibilité d'inclure un récit dans le récit, sans gêner la lecture.

Un premier tome très intéressant et je n'hésiterai pas à lire la suite.
Un bon roman à mi-chemin entre la fantasy et le steampunk.
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