AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de FleurdesPois


L'Étoile bleue est le premier volume de la série intitulée le Boiteux de Varsovie, retraçant l'histoire de quatre pierres précieuses d'exception, jadis volées dans le Grand Temple de Jérusalem et dont le parcours à travers les siècles s'est révélé pour le moins... sanglant.
Dans ce volume, on fait la rencontre d'Aldo Morosini, prince vénitien qui, au lendemain de la Première Guerre Mondiale a dû se reconvertir dans le commerce des pierres précieuses pour assurer son train de vie. Il mène une existence relativement paisible, jusqu'au jour où le mystérieux Simon Aronov le contacte pour retrouver un superbe et très ancien saphir, ayant jadis appartenu à la famille Morosini et volé à la suite de la mort douteuse de la princesse Morosini d'alors. Une quête qui se révèle jalonnée de dangers...
Ce roman, c'est le premier d'une série qui fut l'une de mes premières histoires d'amour littéraire. L'histoire de ces pierres précieuses, les multiples rebondissements de l'intrigue, le charme des personnages, Morosini en premier lieu, avaient fait chavirer mon coeur d'adolescente.
Une dizaine d'années plus tard, dans un accès de nostalgie, je rouvre ce livre dont j'ai gardé un si merveilleux souvenir. Évidemment, les choses sont un peu différentes à présent. J'ai grandi, j'ai fait d'autres expériences littéraires et je vois maintenant les grosses ficelles de l'intrigue, les facilités d'écriture, les personnages assez superficiels au fond, bref : les gros défauts.
En même temps, et paradoxalement, le charme fonctionne encore. Je ne saurais pas l'expliquer, mais il se dégage de cette petite bande de personnages une sorte d'enthousiasme attendrissant, de romanesque échevelé qui frise le l'invraisemblable.
Une lecture sans prétention, distrayante, pour laquelle je garde une grande tendresse, mais qui manque par trop de profondeur pour réussir à m'emporter comme autrefois...
Commenter  J’apprécie          60



Ont apprécié cette critique (5)voir plus




{* *}