Un ouvrier du bâtiment, âgé de trente-huit ans, fit ce rêve en 1935 :
« À la poste, je suis devant le guichet, derrière moi beaucoup de gens font la queue. On ne me vend pas de timbres parce qu'aucun opposant au système n'a le droit d'acheter des timbres. Arrive un Anglais — il ne se met pas derrière, mais en tête, il passe devant moi et dit au guichetier ce que je devrais lui dire mais n'ose pas : " C'est fou comme on traite les gens ici, je le raconterai en Angleterre. " »
Chapitre V : Le non-héros, ou « Pas un mot ».
Après celle du poêle qui réchauffe, […] voici la trahison d'une lampe de chevet qui, au lieu d'éclairer, met en lumière, avec la puissance d'un haut-parleur, ce qu'une autre femme a dit dans son lit :
« Elle parle d'une voix nasillarde, comme un officier. Ma première idée : tout simplement éteindre la lampe et rester dans une obscurité salvatrice. Mais je me dis : cela ne sert à rien, je me précipite chez mon amie qui a un livre traitant des rêves, je cherche à " lampe ", lampe signifie juste " maladie grave ". Je suis un instant très soulagée puis je réalise que les gens aujourd'hui, par précaution, disent maladie pour arrestation et je retombe dans un grand désespoir, exposée à la voix nasillarde qui ne cesse pas, bien qu'il n'y ait personne pour m'arrêter. »
Chapitre IV : La vie quotidienne la nuit, ou « Pour que je ne puisse pas me comprendre »