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Critique de marietjf


Mars 2020, c'est le début du confinement. Charles Berberian se retrouve coincé chez lui à dessiner, comme en 1975 lorsqu'il vivait à Beyrouth alors en pleine guerre civile. Pour la première fois, il ressentait le dessin comme un refuge, un abri dans une ville qu'il a toujours plaisir à retrouver.

A la recherche des amis bien sûr mais aussi et surtout des souvenirs familiaux, des lieux fréquentés. Tout a bien changé à Beyrouth, à cause de la guerre évidemment mais aussi à cause de l'explosion portuaire du 4 août 2020. Difficile de retrouver son chemin, de convoquer les images du passé, les moments avec son frère Alain, chez sa tante Yaya...

Charles Berberian nous dévoile pudiquement un peu d'intimité. Avec douceur et tendresse, il nous parle de son enfance, de ses origines, sa famille...Il raconte et dessine le passé. C'est beau, émouvant Je ne saurais trop l'expliquer mais le dessin de Berberian m'a toujours touché...Dans un style varié, aquarelle, stylo, encre... Il redonne vie à ce qui n'est plus là et à ceux qui ont disparu.

Une éducation orientale est un petit livre plein d'amour. Bien sûr, la vie n'a pas toujours été facile à Beyrouth pour une famille dont les membres ont souvent été séparés. Mais Charles Berberian parvient avec talent à nous faire ressentir un lien familial et géographique qui ne s'est jamais démenti.
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