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Critique de Esorlecram
Chaque semaine, le lis avec intérêt la chronique d'Alain Berenboom dans « Le Soir », dont j'apprécie particulièrement l'humour. J'étais donc assez impatient de découvrir ce roman pseudo-policier, mais j'ai quelque peu déchanté.
J'ai surtout eu du mal à entrer dans l'histoire. Il est vrai que le scénario n'aide pas : le détective de troisième catégorie van Loo est chargé par le Ministère de l'Intérieur d'une mission au sujet de laquelle on ne lui dit quasi rien ! Inutile d'ajouter que le lecteur risque de pédaler dans la semoule pendant pas mal de pages ! Tout ce que l'on sait, c'est qu'il s'agit de surveiller une « commission » internationale qui contrôle les travaux hydrauliques pour la construction des pavillons de l'Expo 58
Heureusement, l'histoire s'étoffe peu à peu et j'ai fini par prendre un certain plaisir à découvrir les personnages (habituels de Berenboom ) et ce détective bien « brusseleir » qui sent bon le folklore local. En passant, mine de rien, Berenboom traite plusieurs sujets d'actualité pour l'époque : les rivalités entre américains et russes (nous sommes en pleine guerre froide), les bagarres entre travailleurs syriens et kurdes, et nous présente quelques spécimens de communistes de chez nous, au coeur grand comme ça mais bornés dans leurs opinions politiques.
J'avais aussi espéré me replonger dans cette Expo dont j'ai gardé tant de bons souvenirs de mon adolescence. Caramba, encore raté : tout se passe lors des travaux préparatoires à l'Expo.
J'ai surtout eu du mal à entrer dans l'histoire. Il est vrai que le scénario n'aide pas : le détective de troisième catégorie van Loo est chargé par le Ministère de l'Intérieur d'une mission au sujet de laquelle on ne lui dit quasi rien ! Inutile d'ajouter que le lecteur risque de pédaler dans la semoule pendant pas mal de pages ! Tout ce que l'on sait, c'est qu'il s'agit de surveiller une « commission » internationale qui contrôle les travaux hydrauliques pour la construction des pavillons de l'Expo 58
Heureusement, l'histoire s'étoffe peu à peu et j'ai fini par prendre un certain plaisir à découvrir les personnages (habituels de Berenboom ) et ce détective bien « brusseleir » qui sent bon le folklore local. En passant, mine de rien, Berenboom traite plusieurs sujets d'actualité pour l'époque : les rivalités entre américains et russes (nous sommes en pleine guerre froide), les bagarres entre travailleurs syriens et kurdes, et nous présente quelques spécimens de communistes de chez nous, au coeur grand comme ça mais bornés dans leurs opinions politiques.
J'avais aussi espéré me replonger dans cette Expo dont j'ai gardé tant de bons souvenirs de mon adolescence. Caramba, encore raté : tout se passe lors des travaux préparatoires à l'Expo.
