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Critique de POY1


Loin du monde nous transporte dans le Canada des années 70. Une époque hippie où l'important était de se ressourcer, de se découvrir et finalement se libérer pour s'épanouir et la famille Byrd, Byrd comme l'oiseau en anglais, a besoin de cela.

Les Byrd rejoigne le Refuge, un centre estival dirigé par le Docteur qui sans être gourou se veut plutôt thérapeute. Les parents Byrd sont malheureux. La mère est en dépression, se sentant bridée par les obligations familiales, alors que son mari tente de maintenir le lien entre eux. Accompagnés par leurs enfants, du très jeune Fish à Lizzy, 17 ans, qui joue les petites mères par intérim.

Le Refuge est un lieu dans la forêt près d'une réserve indienne. On y rencontre les frères Seymour, Nelson et Reymond. Comme tous les personnages de ce roman, ils se cherchent. Ecartés entre le besoin de s'insérer dans une société « blanche » et la nécessité de conserver le lien avec leurs origines, ils affrontent la difficulté du dialogue avec les autres. Malgré cela, une relation amoureuse naitra entre Reymond et Lizzy qui participera à leur recherche de leur épanouissement, sans pour autant être la trame de fond du récit.

David Bergen a voulu souligner la problématique que chacun de nous peut se poser, sommes-nous épanouis parce que nous assumons ce que nous sommes ? Dans le Refuge, et autour, on croise des personnes qui se cherchent, pour la plupart des adultes, ou qui veulent comprendre ce qu'ils sont, c'est le cas des adolescents. Aucun n'est dans l'acceptation de sa situation personnelle, bien que certains le pensent.

Malheureusement, le romancier ne poussera pas son récit jusqu'au bout pour que le lecteur découvre si ces personnages obtiennent les réponses nécessaires à ces questionnements. C'est cela qui m'a frustré. le manque d'aboutissement du roman m'a laissé sur ma faim. Pendant ma lecture, j'ai voulu comprendre où le romancier voulait m'amener et finalement je suis resté moi aussi sans réponse. Dommage, le potentiel était probablement là.
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