AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.35/5 (sur 36 notes)

Nationalité : Canada
Né(e) à : Port Edward, Colombie-Britannique , le 14/01/1957
Biographie :

David Bergen grandit dans le petit village de pêche de Port Edward et, plus tard, dans la petite municipalité mennonite de Niverville au Manitoba. Il fréquente un collège biblique en Colombie-Britannique et le Red River College à Winnipeg, où il étudie en communications créatives.

Bergen enseigne l'anglais dans une école secondaire à Winnipeg jusqu'en 2002; il enseigne la création littéraire au Humber College et au Banff Centre for the Arts. Comme ses collègues écrivaines du Manitoba Miriam TOEWS et Sandra BIRDSELL, Bergen est élevé dans la religion mennonite.

La première publication de Bergen est un recueil de nouvelles intitulé Sitting Opposite My Brother (1993). Il reçoit le prix John-Hirsch de l'écrivain le plus prometteur au Manitoba en 1993.

Son premier roman, « A Year of Lesser »(1996; trad. Une année dans la vie de Johnny Fehr), traite des luttes spirituelles d'un homme en apparence sans grande spiritualité, alcoolique et coureur de jupons, nommé Johnny Ferh. A Year of Lesser remporte le McNally Robinson Book of the Year Award.

See the Child (1999; trad. Juste avant l'aube) se déroule également dans un petit village du Manitoba. Bergen remporte le Prix de littérature canadienne (1999) pour sa nouvelle « How Can N Men Share a Bottle of Vodka ». Son troisième roman, The Case of Lena S. (2002), est un récit sur l'adolescence se déroulant à Winnipeg.

Bergen remporte le PRIX GILLER pour The Time In Between (2005) qui est best-seller canadien.
+ Voir plus
Source : www.thecanadianencyclopedia.com
Ajouter des informations
Bibliographie de David Bergen   (7)Voir plus

étiquettes
Video et interviews (1) Voir plusAjouter une vidéo

Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Morris Schutt, cinquante et un an, était un journaliste estimé et lu par beaucoup, responsable d'une chronique hebdomadaire dans laquelle il décrivait la vie d'un homme de cinquante et un ans qui roulait en Jaguar, était marié à une psychiatre, jouait au basket pour s'amuser, avait une passion pour les romanciers juifs, souffrait légèrement d'acouphènes, faisait l'amour une ou deux fois par semaine suivant la quantité de vin que sa femme et lui buvaient, et s'occupait de sa mère, une hypocondriaque à la limite de la narcolepsie. Il y avait un fils aussi, qui venait d'avoir vingt ans et qui teignait les cheveux de sa mère toutes les six semaines. C'était un garçon doux et fainéant. Il avait essayé l'université, n'avait pas aimé, avait laissé tomber. Il jouait au poker en ligne. Il fumait trop d'herbe. On craignait qu'il deale, même s'il y avait pire que vendre de la dope - aborder des femmes âgées et leur voler leur sac à main, par exemple, ou avoir des rapports sexuels avec des animaux. Morris rêvait de vérité, de beau et de bien dans sa chronique, et même s'il ne pouvait pas en être sûr, il pensait que l'espoir nous sauve. Les lecteurs répondaient par des commentaires optimistes. Ils appréciaient le regard désabusé de Morris sur le monde, son scepticisme sardonique, son « honnêteté carrée », son déni affiché de l'espace privé et l'apparente ouverture d'esprit de sa famille. Comme c'est la cas avec la plupart des chroniqueurs, les lecteurs croyaient que, Morris écrivant à la première personne, la vie qu'il dépeignait était la sienne.
Commenter  J’apprécie          20
Harris but et marqua un temps d'arrêt. Il était fascinant d'observer la désintégration d'un couple. Son dernier souffle. Il ne fallait pas considérer l'amour comme allant de soi. C'était si souvent une entreprise condamnée, et perçue comme telle par les autres avant même que les protagonistes aient eu la moindre conscience du carnage.
Commenter  J’apprécie          20
Silence et pensée, puis carence de la pensée, et puis recrudescence de pensée.
Commenter  J’apprécie          30
Elle ignorait à quoi Raymond croyait, elle ignorait comment il voyait le monde et comment il la voyait. De même qu’elle ignorait qu’à l’automne, la cruauté du monde et son incapacité à sa propre tristesse la désespéreraient. Avec le passage du temps, ce qui avait été vécu avec intensité, ce qui avait été insupportable, finirait par s’estomper et par être remplacé par d’autres souvenirs. Et bien plus tard, quand Lizzy tenterait de se rappeler en détail les événements de cet été là, elle n’y parviendrait pas et le regretterait.
Commenter  J’apprécie          00

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de David Bergen (453)Voir plus

Quiz Voir plus

Les écrivains et le suicide

En 1941, cette immense écrivaine, pensant devenir folle, va se jeter dans une rivière les poches pleine de pierres. Avant de mourir, elle écrit à son mari une lettre où elle dit prendre la meilleure décision qui soit.

Virginia Woolf
Marguerite Duras
Sylvia Plath
Victoria Ocampo

8 questions
1724 lecteurs ont répondu
Thèmes : suicide , biographie , littératureCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}