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Critique de Arbratix


Dans La bête faramineuse, Bergounioux traite de la question de l'enfance dans son rapport avec le monde (les lieux), l'Autre et le temps. Il s'agit de rattraper un temps révolu par le biais de l'écriture. En ce sens, c'est une véritable quête des origines que mène l'auteur. Les deux enfants, le narrateur et son cousin Michel, aiment écouter les récits de voyages de leur grand-père en Afrique australe, s'introduire dans son bureau où sont accrochés les masques rapportés de l'autre continent, mais aussi ouvrir l'Atlas, les livres peuplés de « bêtes » fabuleuses. Autant dire que le bureau du grand-père stimule fortement l'imagination des deux enfants au point que leurs excursions dans les bois sont intimement liées à la présence devinée d'une bête fabuleuse.
La démarche de l'auteur dans La bête faramineuse est de remonter le temps jusqu'à l'origine du « déchirement » qui engendre la fin de l'âge d'or, celui de l'enfance ; de reconstituer ce temps où la conscience d' « être » n'est pas encore aussi effective, intelligible qu'à l'adolescence ou l'âge adulte ; une réalité passant par la conscience d' « être » de l'enfant.
La poétisation créée un effet de merveilleux dans les descriptions de la nature ; descriptions originales en ce que la nature semble être donnée à voir à travers le regard d'un enfant.

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