"bien sur, nous savions que les goélands étaient des charognards et se nourrissaient probablement de choses innommables. Ils seraient, raisonnions nous, les derniers oiseaux de tous, vivant en harmonie à la fois avec l'home et la nature." p174
- Elle pense que c'est un gros porc. Elle le tourmente avec son gros derrière. Mais il n'abandonne pas; Il croit qu'il l'aura. Une nuit, elle ne fermera pas sa porte à clef et il entrera.
Plus je vieillis, et plus je trouve que ce sont les petites choses qui en disent le plus long.
1. Quels que soient les comptes rendus qui sont approuvés, j'introduis toujours une erreur dans mon document final, comme un pluriel à la place d'un singulier ou une erreur de concordance des temps. Ces comptes rendus finissent bien entendu par êtres diffusés. Personne n'a jamais rien remarqué.
(A propos de la petite bataille qu'il mène sur la société dans son club d'enterrement dont il est le secrétaire)
La vie, je m'en rends compte, a tout l'inconfort d'un doigt étranger dans notre rectum.
La vie, je m'en rends compte, a tout l’inconfort d’un doigt étranger dans notre rectum.
Sans le moindre doute, il s'agit d'une société en miniature, mais une société malgré tout, avec l'essentiel de ses dynamiques, toutes assourdies qu'elles soient. Ce pourrait même être une représentation réaliste de notre monde: une sorte de pyramide renversée dont l'issue naturelle est une société, statique et silencieuse, d'un homme seul au fond d'un trou.
Ce n'est pas seulement que tout m'incite à croire à la magie ; j'y crois. Car la magie est l'un des langages du monde silencieux dans lequel j'ai emménagé.
Un jour les rêves qu’ils ont aujourd’hui du vieil homme qui connaît l’odeur des cadavres sera de l’histoire, aussi. Et les enfants seront encore plus vieux et plus sages. Mais pour le moment, ils ne lui demandent rien. Sa porte demeure fermée. Tout ce qu’ils savent est qu’il est derrière la porte. Et que son nez frétille comme celui d’un chien.