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Citations sur Le Bon Coeur (33)


Coup de cœur pour ce roman qui raconte avec panache et inspiration la vie d’un personnage de légende : Jeanne d’Arc.
Quel talent de conteur ce Michel Bernard ! Et quelle héroïne ! Passionnant de découvrir la femme derrière le personnage historique, dans son quotidien et dans son incroyable épopée, de la gifle retentissante (mais aussitôt regrettée) donnée par Robert de Baudricourt à qui elle avait osé réclamer de l'aide, jusqu’au bûcher dressé sur la Place du Vieux-Marché à Rouen. Une formidable battante, totalement déterminée à mener à bien les missions murmurées par ses voix : oui, elle, petite paysanne de Lorraine, libérera Orléans, oui elle convaincra le dauphin de se faire sacrer à Reims et oui, elle boutera les Anglais hors de France en réunissant le royaume alors dans un sale état (merci les Bourguignons !). Rien de moins. On ne peut qu’admirer la foi de cette jeune fille partie pourtant avec si peu d’atouts en poche mais qui deviendra ce chef de guerre charismatique, soulevant des armées derrière son étendard blanc. Eclairée par cette foi sans faille, elle va convaincre tous ceux qu’elle trouvera sur son passage, du simple paysan au seigneur le plus puissant et jusqu’au futur Charles VII, qui lui doit une fière chandelle… mais qui aura la mémoire bien courte quand il s’agira de lui venir en aide.
Erudit sans être assommant, poétique sans être lyrique, ce roman redonne de l’éclat et un sacré coup de jeune mais aussi de la chair à ce personnage légendaire. J’ai adoré redécouvrir Jeanne d’Arc dans ces pages qui, cerise sur le gâteau, sont imprimées sur un joli papier tout doux pour les tourner avec encore plus de plaisir 😊
Lu dans le cadre du Prix littéraire France Télévisions
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Ce qui est écrit ne meurt pas... (p234)
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Le lendemain, une messe fut dite pour le repos de l'âme de la jeune fille. Tous étaient là, les hommes qui avaient combattu à ses côtes et ceux qui l'avaient servie. Jean et Pierre, près de l'autel, assistaient l'officiant. A l'issue de la cérémonie, suivi des capitaines, il remonta la nef jusqu'au porche de l'église devant lequel attendaient Jean de Metz et un cheval qu'il tenait par la bride. Le prêtre leva le bras et, lentement, de la main, sur l'animal traça le signe de croix. C'était le cheval de Vaucouleurs, celui de l'homme tué l'avant-veille sur le rempart de Rouen. Il était brave et généreux. Ses camarades l'appelaient le Bon Cœur.
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Lorsque la réalité se dérobe, les mots donnent le change.
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Elle aurait du prêcher à la place du curé
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ls marchaient à pas lents. Sur les claies d'osier le chèvrefeuille avait repris sa croissance. Sous les tonnelles pointaient, violettes, les pousses de la vigne. Entre les murs du château attiédis, dans la terre, ameublie et fumée, l'hiver avait cessé de mordre
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Chaque cavalier laissait derrière lui un sillage sanglant et gémissant. Les soldats à pied qui suivaient en trottinant achevaient les blessés et rattrapaient les ennemis qui avaient échappé à la grande faux de la cavalerie
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Les lys de la royauté sur le bleu de France, même dans la main de Saint Louis au retour de la croisade, même sur la tente de Philippe Auguste le jour de Bouvines, n'avaient jamais atteint une telle force d'entrainement.
On rêvait. Le bruit de ferraille de la pauvre armure de la Pucelle paraissent l'annonce d'un temps nouveau.
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L’ennemi voulait sa mort, une mort infamante et spectaculaire. Elle vengerait ses défaites et chasserait le mauvais sort qui décourageait ses troupes.
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(Paris) Lorsque le roi l’avait quittée, avec ses partisans Armagnacs, en 1418, c’était un adolescent poursuivi par les soldats bourguignons. Les bourgeeois parisiens avaient été heureux de le voir déguerpir avec la cour qui le manipulait et ses guerriers du sud, parlant fort et sans gêne, des gens violents après boisson, qui leur avaient fait plus de mal que les anglais.
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