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Critique de belette2911


Le thriller ésotérique étant devenu à la mode, ce qui me satisfaisait, puisque j'apprécie fort le genre. Celui-ci datant de 2006, il fait partie des tous premiers que j'avais acheté.

Ici, pas de Cotton Malone, personnage récurent de l'auteur...

Dans ce roman, on a l'impression que Steve Berry a voulu s'engouffrer dans la brèche creusée par un certain "Da Vinci Code" en nous parlant du Vatican et de ses sombres secrets.

Pourquoi se croire obliger de surfer sur la vague ? Au fond, l'intrigue politique et la façon dont Berry nous décrit les rouages de la curie sont bien plus passionnants que la prétendue enquête qui, elle, est fort pâlichonne.

Si vous voulez en savoir plus, sachez que le livre nous plonge dans un secret que le Vatican cherche à tout prix à nous dissimuler, le coquin.

C'est un prêtre érudit qui va mener son enquête aux quatre coins de l'Europe, accompagné d'une jeune femme intrépide (oh, les vilains !). Oui, dans les romans ésotériques, toutes les jeunes femmes sont intrépides, savantes et toussatoussa. C'est une marque de fabrique, en quelque sorte.

Sans oublier les bons vieux ingrédients que sont les textes anciens... On peut en cacher des secrets, dans les textes anciens !

Dans ce livre, Berry aborde aussi la place de la femme dans l'Eglise, et, comme par hasard, nous ferons face à un religieux assassin qui travaille pour l'un des plus hauts dignitaires du clergé...

Oui, Steve Berry marche clairement dans les traces du "Da Vinci Code".

Il faut avouer aussi qu'il est difficile de ne pas marcher sur les plates-bandes de Dan Brown, étant donné qu'il a quasi tout abordé dans son roman.

Inconvénient ? Celui de Berry supporte mal la comparaison face à celui de Brown.

Certes, Berry aborde des thèmes plus qu'intéressants, notamment en ce qui concerne la réforme de l'Eglise catholique, sans compter que j'aime mieux son style d'écriture que celui de Dan Brown et que, contrairement à ce dernier, il ne se vautre dans aucune polémique, tout en faisant preuve d'une honnêteté intellectuelle et d'une rigueur historique.

Alors, c'est où que le bât blesse ?

Contrairement au "Da Vinci", ce roman manque cruellement de rythme et les quelques péripéties qui sont disséminées dans le récit pourraient en endormir certains.

Non, je ne me suis pas endormie, il m'a bien plu, passionné, même, de par ses parties consacrées au Vatican, mais bon, un peu plus de peps n'aurait pas été du luxe.

L'intrigue se retrouve noyée parce que l'auteur philosophe un peu trop sur le thème de la foi et sur le mariage des prêtres, quant au suspense, il s'effiloche au fil des pages comme une pelote de laine sous les coups de griffes joueurs d'un chaton... le suspense fini sur sa panse. Dommage.

Je me suis même demandée si j'avais vraiment envie de connaître ce fameux troisième secret, qui au final n'a rien d'inattendu.

Non, le secret ce n'est pas le nom de l'assassin de Kennedy, ni celui de la mort de Marilyn Monroe, encore moins celui du Père Noël...

Lien : http://the-cannibal-lecteur...
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