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Critique de Marylou26


Samuel Beckett est un vieux monsieur. Au moment où s'ouvre le récit, nous sommes le 25 juillet 1989; il mourra en décembre. Suzanne, sa femme, est décédée. Après des examens à l'hôpital pour investiguer la cause de ses pertes d'équilibre - il a fait quelques chutes et perdu connaissance -, un séjour en maison de retraite a été recommandé; c'est ainsi qu'il vit au Tiers-Temps depuis le mois d'août précédent. Il subit les aléas de la vieillesse et peut-être d'une forme atypique de la maladie de Parkinson, tel que le soupçonne ses médecins. Il doit faire des exercices pour ses jambes, lui qui courait la lande. Il a de plus en plus de difficulté à tenir son stylo pour écrire, c'est du moins ce qui ressort d'un rapport qui évoque une rigidité musculaire, ce qui ne l'empêche pas de s'installer quotidiennement à sa table de travail, mais son esprit aussi a vieilli. Alors il convoque ses souvenirs : sa femme, sa mère, son père, Joyce... Et il pense à la mort. L'auteure, qui avec beaucoup de talent et d'humour aborde les thèmes de la déchéance du corps et de la fin de la vie, tout autant que la vie et l'oeuvre d'un Beckett caustique et lucide, dit s'être inspirée en partie de faits réels. Pour qui, comme moi, connait peu ce grand auteur, ce roman en est une formidable introduction, qui me donne envie d'aller plus loin.
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