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Critique de Ubikson
8eme aventure (si mes calculs sont exacts) du duo composé de l'intrépide journaliste Sydney Gordon et du professeur Archibald Brent, Carrefour du Temps a vu une première publication dans la mythique collection Fleuve Noir Anticipation en 1958, avant de ressortir modifié en 1980.
La collection FNA est un peu le berceau du couple Richard-Bessiere, dont on ne saura jamais qui a écrit quoi, Henri Bessiere étant mort en 2011. Néanmoins, sous ce pseudonyme sont parus au moins une centaine de romans, de qualité inégale, avec un paquet de séries, dont Sydney Gordon, la Machine, Dan Seymour, les Conquérants de l'Univers.
Le problème de Richard-Bessiere, c'est que la structure de ses romans est pour ainsi dire toujours la même, et que tout est bien souvent stéréotypé. J'en prends pour exemple Margaret, la compagne de Sydney Gordon, qui n'a pas encore connu la révolution sexuelle, et qui reste donc le subtil mélange entre une gourde et une emmerdeuse, portrait que l'on retrouve malheureusement bien souvent dans les avatars de "copines de héros" des romans de SF d'avant 1960.
Mais si ce n'était que ça...
Le principe du livre est intéressant, une catastrophe à éviter par le jeu de voyages dans le temps, mais bon, c'était peut-être "frais" dans les années 50, mais pas au 21eme siècle. Encore faudrait-il que ce soit bien écrit. Mais pas celui-ci.
Richard-Bessiere aime à pimenter ses romans avec des touches d'humour qui s'avèrent soit datées, soit ridicules. C'est pour ainsi dire sa marque de fabrique. On aurait préféré autre chose.
Bref, il y a de bons Richard-Bessiere, en tout cas de meilleurs que celui-là. Reste à piocher dans sa liste de livres pour en trouver un. le premier tome des Conquérants de l'Univers en était un. Carrefour du temps ne l'est pas.
La collection FNA est un peu le berceau du couple Richard-Bessiere, dont on ne saura jamais qui a écrit quoi, Henri Bessiere étant mort en 2011. Néanmoins, sous ce pseudonyme sont parus au moins une centaine de romans, de qualité inégale, avec un paquet de séries, dont Sydney Gordon, la Machine, Dan Seymour, les Conquérants de l'Univers.
Le problème de Richard-Bessiere, c'est que la structure de ses romans est pour ainsi dire toujours la même, et que tout est bien souvent stéréotypé. J'en prends pour exemple Margaret, la compagne de Sydney Gordon, qui n'a pas encore connu la révolution sexuelle, et qui reste donc le subtil mélange entre une gourde et une emmerdeuse, portrait que l'on retrouve malheureusement bien souvent dans les avatars de "copines de héros" des romans de SF d'avant 1960.
Mais si ce n'était que ça...
Le principe du livre est intéressant, une catastrophe à éviter par le jeu de voyages dans le temps, mais bon, c'était peut-être "frais" dans les années 50, mais pas au 21eme siècle. Encore faudrait-il que ce soit bien écrit. Mais pas celui-ci.
Richard-Bessiere aime à pimenter ses romans avec des touches d'humour qui s'avèrent soit datées, soit ridicules. C'est pour ainsi dire sa marque de fabrique. On aurait préféré autre chose.
Bref, il y a de bons Richard-Bessiere, en tout cas de meilleurs que celui-là. Reste à piocher dans sa liste de livres pour en trouver un. le premier tome des Conquérants de l'Univers en était un. Carrefour du temps ne l'est pas.
