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Critique de visages


Treize contes pour confirmer l'absurdité de la guerre, l'erreur fatale de l'obéissance et
la tristesse absolue de précipiter dans l'horreur les êtres les plus innocents, humains comme animaux.
La tragédie que Akiyuki Nosaka à vécu enfant,se retrouve dans chacun de ces contes. Car ,au delà des champs de bataille, la guerre tue sans discernement, son meilleur allié étant peut-être la faim . Et pourtant dans l'univers cauchemardesque de la guerre,ici au Japon, l'amour reste vivant. Il est décliné dans ces contes sous différentes formes,celle d'un animal pour son maître,celle de l'homme pour son animal,celui de la mère pour son enfant etc
Certains m'ont profondément touchée,notamment La maman devenue cerf- volant, ou L'éléphant decharné et son cornac,mais tous sont un plaidoyer pour la paix. Les dessins très puérils de Seitaro Kuroda viennent souligner à quel point la violence agresse l'innocence et que pour y échapper seuls la mort ou le rêve sont possibles.
Si ma note est finalement assez faible,c'est que la succession de ces scènes de malheur sans issue m'ont pesé.
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