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Critique de Takalirsa
Joli moment de lecture, à bord d'un train de nuit. On sait combien celle-ci peut favoriser les échanges plus authentiques, favorisant la proximité. On est ensemble le temps d'un voyage, le hasard nous a rapprochés, on n'a moins peur de se confier à des inconnu·es qu'on ne reverra pas. Peut-être même que la sincérité donnera accès à certaines vérités libératrices.
Il y a Alexis le médecin et Victor le jeune sportif, Julia la mère de famille et Serge le représentant, les retraités Catherine et Jean-Louis ainsi que le groupe de cinq potes. Pas une seule fois on ne les confond, tant ils sont peints avec justesse et concision. Jamais ils ne se seraient abordés dans la vie, mais dans ce train, cette nuit-là, les langues se délient, les angoisses se révèlent, les secrets se dévoilent, les espoirs s'envolent. C'est un condensé de finesse psychologique, des situations qui nous parlent, des mots qui nous touchent. Et le drame final qui leur donne tout leur sens. La vie qui défile, la vie si fragile, et un seul mantra à conserver : « la joie des épargnés ». Prenons nos décisions en conséquence.
Il y a Alexis le médecin et Victor le jeune sportif, Julia la mère de famille et Serge le représentant, les retraités Catherine et Jean-Louis ainsi que le groupe de cinq potes. Pas une seule fois on ne les confond, tant ils sont peints avec justesse et concision. Jamais ils ne se seraient abordés dans la vie, mais dans ce train, cette nuit-là, les langues se délient, les angoisses se révèlent, les secrets se dévoilent, les espoirs s'envolent. C'est un condensé de finesse psychologique, des situations qui nous parlent, des mots qui nous touchent. Et le drame final qui leur donne tout leur sens. La vie qui défile, la vie si fragile, et un seul mantra à conserver : « la joie des épargnés ». Prenons nos décisions en conséquence.
